Cette hypothèse est aujourd'hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l'œuvre d'une « communauté johannique », à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements décrits fait débat. Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles. Le « nouveau Moïse » apparaît même supérieur, qui affirme : « C'est de moi qu'il [Moïse] a écrit »[v 21]. RCF est créé en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Le Franc-maçon est reçu dans une Loge de Saint-Jean. C'est un évangile théologique et anthropologique, qui nous parle de Dieu et de l'être humain. Pour la plupart des chercheurs modernes, l'auteur — ou les auteurs — est un inconnu, non contemporain de Jésus, relevant de la tradition du « disciple bien-aimé » et appartenant à un groupe d'écrivains johanniques[1], ou « école johannique »[10], dont les contours et l'histoire sont objet de débats[11]. Marie-Elisabeth Dichamp interroge le père Jean-Marie Bouhans pour cerner les intentions de l’auteur du texte et  nous conduire vers un chemin d’interprétation de ces énigmes et ces questionnements présents dans la Bible. Il n’y a pas d’année liturgique centrée sur Jean, comme c’est le cas pour Matthieu, Marc et Luc. Malgré des doutes sur l'historicité des écrits johanniques, ceux-ci restent un document capital pour comprendre la théologie chrétienne. Suivant en cela la tendance antique qui faisaient volontiers de personnages connus les auteurs de textes importants afin de favoriser leur autorité et leur diffusion ; cf. À la différence des synoptiques qui s'accordent sur une vie publique de Jésus se déroulant sur une année et essentiellement en Galilée, le quatrième évangile l'étale sur deux ou trois ans, mentionnant trois fêtes de Pâque qui ponctuent un ministère de Jésus exercé régulièrement à Jérusalem et presque exclusivement en Judée[72]. lecture chrétienne de la société et de l'actualité. Pour Quodvuldeus, successeur de saint Augustin, Jean fait partie de ceux qui ont consacré l’Église dans leur sang. Si vous Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. […] Ainsi, en effet, il ne se confesse pas seulement voyant et auditeur, mais aussi écrivain, dans l’ordre, de toutes les choses merveilleuses du Seigneur »[55]. Les premières citations chez des auteurs chrétiens sont relevées autour de 180 : la première chez Théophile d'Antioche, qui dans le Traité à Autolycus cite le prologue de l'Évangile[52], puis chez Irénée de Lyon. 8h28. » — et d'un épilogue. C’est ça l’Evangile qui a été écrit pas le Christ, ce n’est pas Amparo qui l’a inventé. Présentée par Marie-Elisabeth Dichamp, Jean-Marie Bouhans. La tradition chrétienne l'a attribué à l'un des disciples de Jésus, l'apôtre Jean, fils de Zébédée. L’Évangile selon Jean (en grec Τὸ κατὰ Ἰωάννην εὐαγγέλιον, To kata Iōánnēn euangélion) est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. Nom que l'on donnait à cette époque au retour du, Plusieurs ouvrages ont été entièrement consacrés à ce sujet afin d'identifier des germes possibles d'. La tradition chrétienne l'a attribué à l'un des disciples de Jésus, l' apôtre Jean, fils de Zébédée. Du chapitre 1 au chapitre 20, il n'y a d'ailleurs aucune mention d'auteur. Les exégètes modernes ont posé le problème de l'attribution du texte qui s'inscrit dans le cadre plus large de l'attribution des différents écrits johanniques, dans un débat qui reste nourri[8]. L'allusion claire au premier verset de la Genèse[v 36] puis les différentes allusions à la tradition sapientiale de l'Ancien Testament montrent que l'auteur a puisé dans la théologie juive telle qu'elle était présente dans le monde gréco-romain[85]. Pour les chercheurs qui optent pour des retouches à un corpus original, la datation pour ce dernier se situe vers 90 et les modifications vers 110[43]. Est-ce Jean ou quelqu'un d'autre? un programme grand public, généraliste, de proximité. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. D'un point de vue christologique, la conception de Jésus de Nazareth en tant que Logos a joué un rôle important dans l'établissement de la doctrine de la divinité de Jésus-Christ. La deuxième partie (chapitres 13-21) présente les dialogues de Jésus avec ses principaux disciples (13-17) et décrit sa passion, sa crucifixion et ses apparitions aux disciples après sa résurrection (18-20). Trois types de solutions ont été avancées : l'une soutient que la rédaction johannique avait connaissance de Marc voire des trois synoptiques. L’évangile de Jean a un caractère tout particulier, quifrappe les esprits de tous ceux qui le lisent avec quelque attention, alorsmême qu’ils ne se rendent pas compte de ce qui produit cet effet :il frappe non seulement les esprits, mais il attire les cœurs comme ne lefont pas d’autres parties du saint livre. Ces doutes se fondent sur les différences linguistiques du grec à l'intérieur même de l'évangile, sur les ruptures et les incohérences constatées dans certains passages, sur les répétitions du discours aussi bien que l'insertion de séquences hors de leur contexte, ce qui suggère plusieurs auteurs. 36 De la même manière, nous ne possédons pas d'éléments de Papias confirmant le rapport d'Eusèbe[38], que Papias aurait connu à la fois Jean l'apôtre et Jean le Presbytre. connectez-vous D'autres, s'appuyant notamment sur la parenté formelle avec l’évangile de Thomas et le texte gnostique connu sous le nom de Dialogue du Sauveur penchent pour la région syrienne d'Antioche, même si la plupart des chercheurs doutent que le rédacteur johannique ait emprunté au gnosticisme[57]. Michel de Marolles (22 July 1600, Genillé - 6 March 1681, Paris), known as the abbé de Marolles, was a French churchman and translator, known for his collection of old master prints.He became a monk in 1610 and later was abbot of Villeloin (1626–1674). Stephen L. Harris affirme que Jean décrit Jésus comme « une brève manifestation du Verbe éternel, dont l'esprit immortel reste toujours présent auprès du chrétien fidèle »[89]. Si Jean, le fils de Zébédée n’a pas écrit l’Évangile de Jean, dû moins dans la forme finale, il est clair qu’il n’a pas non plus écrit l’Apocalypse. On peut ainsi relever une série de particularités propres à l'évangile johannique, mais aussi un certain nombre de similarités avec les synoptiques[65]. La première épître de Jean n’est pas signée, mais elle se donne, dès les premiers mots, pour l’écrit d’un témoin oculaire de la vie du Sauveur (1.1-3). Get this from a library! Eerdmans. Comme l'indique Raymond E. Brown, il est désormais généralement admis que d'une part, ces hypothèses posées à partir de la fin du IIe siècle concernant des personnages qui ont vécu un siècle plus tôt sont simplifiées et que, d'autre part, les traditions relatives aux auteurs sont avant tout soucieuses de l’« autorité » qui fonde le texte plutôt que de la personne physique de ceux-ci. Datation, attribution et origine du texte, Valeur historique de l’Évangile selon Jean, Contenu, style et théologie de l’Évangile selon Jean, pour les débats en cours, voir par exemple, Aspects of Historicity in the Fourth Gospel. nécessaire][n 21].. Un point théologiquement remarquable dans l'évangile de Jean est qu'il ne contient pas de référence explicite à la parousie[n 22] — à la différence de l'Apocalypse de Jean qui y est consacrée. Cependant, Paul Veyne estime pour sa part « qu'il est […] difficile de ne pas ressentir l’authenticité brûlante du témoignage oculaire de Jean, qui donne le sentiment de la réalité, du vécu », notamment par des différences factuelles qui le distinguent des trois synoptiques[69]. En attribuant le texte à une personne nommée « Jean »[n 5], un ajout secondaire mais relativement ancien[n 6], il est vraisemblable que le cercle des éditeurs johanniques, à l'instar de la tradition, envisageait l'apôtre Jean, mettant ainsi le « disciple bien-aimé » en relation avec le cercle des disciples proches de Jésus et garantissant de la sorte son autorité[14]. Enfin, l'évangile s'achève sur deux versets[v 5] qui identifient ce « disciple bien-aimé » à l'auteur[7] dans ce qui constitue l'épilogue de l'évangile[v 6]. Néanmoins, comme il apparaît plus haut, des chercheurs comme Martin Hengel ou Richard Bauckham réhabilitent cette thèse de diverses manières depuis la fin du XXe siècle. Écoutez ce livre audio gratuitement avec l'offre d'essai. Cependant, l'attribution traditionnelle à Jean, fils de Zébédée, se voit opposer deux arguments. Ce procédé stylistique johannique « de l'incompréhension » est devenu une technique littéraire étudiée[93]. Brown, Raymond E. 1970. Elisabeth est stérile. Si Isaac n'est pas cité nommément, le parallèle est évident avec ce Fils unique aimé du Père[v 17], notamment quand l'« agneau de Dieu »[v 18] est évoqué en écho à l'interprétation juive de la parole d'Abraham[v 19]. Enfin on note également la présence d'Isaïe, cité au commencement[v 22] et à la fin[v 23] du ministère de Jésus[3]. J.-C.) et s'achevant pour la dernière vers 95-110[43]. Tout en rappelant que les évangiles canoniques intègrent et suggèrent des événements locaux afin de favoriser « la continuité entre le passé réel et le récit », Marie-Françoise Baslez considère que l'évangile de Jean apparaît « finalement », dans ce cadre, comme « le plus riche en informations historiques, […] le plus crédible et le plus cohérent dans l'articulation des faits », tandis qu'elle souligne le paradoxe que cela constitue avec le fait que ce soit également le plus théologique des évangiles[84]. Trois approches prédominent en ce qui concerne l'identité de ce « disciple bien-aimé » d'après Brown[15] : Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des Douze apôtres. La première partie (du chapitre 1:6 au chapitre 12) raconte le ministère public de Jésus depuis son baptême par Jean le Baptiste jusqu'à son arrivée à Jérusalem. La même nuit, il fut révélé à André, l’un des apôtres, que Jean, avec l’assentiment de tous, en leur nom décrirait toutes choses. Pages 922, 955. Est il possible d'identifier l'autre disciple, celui que Jésus aimait? Dans cette optique, la localisation syrienne ne vaudrait que pour la rédaction du corpus initial, les ajouts — ainsi que les épîtres johanniques — étant dès lors à situer dans la région d'Éphèse[7]. Au long… Un exemple assez connu est l'annonce de la destruction du Temple de Jérusalem et de sa reconstruction[v 39], qui prend un autre sens, orienté vers la crucifixion puis la résurrection du corps de Jésus[94]. File: EPUB, 274 KB. Il y a quatre récits de la vie de Jésus dans la Bible – quatre Évangiles. 14 mars 2015 Ecrit par Laurent de La Taille. In Bauckham, Richard; Mosser, Carl (eds.). À partir du XIXe siècle, l' exégèse historico-critique questionne plus avant la paternité johannique, soulignant que le texte a été rédigé plusieurs décennies après les événements qu'il décrit. Il y manque notamment le passage de Jésus et la femme adultère. En posant le repas « avant la fête de Pâque »[v 35], et avançant les événements de vingt-quatre heures, le récit johannique « détruit le symbolisme sacrificiel proprement pascal »[78]. Fruit d'une vraisemblable élaboration en milieux johanniques[60] mais écrit pour toute la communauté chrétienne (et pas simplement pour la communauté johannique)[61], le quatrième évangile se distingue singulièrement des évangiles synoptiques, proposant une structure, une vision et un objet propres qui ont souvent été étudiés[62]. Barton, Stephen C. (2008). Cette semaine, la Foi prise au mot achève une série de quatre ans sur les quatre évangiles. RCF, RADIO CHRÉTIENNE FRANCOPHONE, UN RÉSEAU DE 64 RADIOS LOCALES. Il serait l'auteur du quatrième Évangile intitulé "l'Evangile selon Saint Jean". Le texte est daté du milieu des années 200, mention la plus ancienne de l'attribution à Jean du quatrième évangile, attribution remontant vraisemblablement au milieu du IIe siècle[20]. À l'opposé, une autre postule que Jean n'en avait aucune connaissance et que les ressemblances sont dues au fait que tant les synoptiques que le texte johannique rapportent les mêmes paroles et les mêmes actes mais de manière indépendante. Après avoir vu les trois évangiles de Matthieu, Marc et Luc proposés par la liturgie année après année, nous terminons par l’évangile qui est lu pour les grandes fêtes : celui de Jean. LE SIGNE DU SERPENT DE BRONZE. Il n'y a que peu d'indices qui permettent d'aider à la localisation de la rédaction du quatrième évangile. C'est seulement dans l'épilogue du texte, au chapitre 21, qu'il est question d'un « disciple bien-aimé » qui en serait l'auteur[7]. Une phase au cours de laquelle sont rédigées les, Une dernière phase, vers 100-110, au cours de laquelle le chapitre 21 et la, Je suis le pain de vie (6,35; 41; 48; 51), Je suis la résurrection et la vie (11,25), Je suis le chemin, la vérité et la vie (14,6). Dans une autre approche, des exégètes ont considéré ce « disciple bien-aimé » comme un personnage symbolique incarnant une manière de disciple parfait ; Une troisième approche défendue par Brown envisage le « disciple bien-aimé » comme un personnage secondaire du ministère de Jésus qui, de ce fait, n'aurait pas été évoqué par les synoptiques mais qui aurait pris de l'importance à travers la communauté johannique — qu'il a pu fonder. L'opposition johannique de la chair et de l'esprit, présente également chez Paul, est aussi un thème fort du gnosticisme[64]. La difficulté de dater précisément un fragment par les méthodes paléographiques autorise cependant une fourchette de 100 à 175. Le lecteur d’un texte biblique bute souvent sur quantité de questions qui deviennent pour lui de vraies énigmes… Cette première partie insiste sur sept miracles (« signes ») de Jésus. Selon Raymond E. Brown, l’Évangile selon Jean peut se décomposer comme suit : Ni le nom de l'auteur, ni celui de l'apôtre Jean — un des principaux disciples dans les évangiles synoptiques et dans les Actes des Apôtres — n'apparaissent dans le quatrième évangile[n 3]. Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, C'est de la fin du IIe siècle que datent les premières traces de la tradition qui identifie le « disciple bien-aimé » avec le disciple Jean, l'un des Douze, frère de Jacques et fils de Zébédée[20] ainsi que son rattachement à Éphèse où, suivant cette tradition, il aurait vécu jusqu'à l'époque de l'empereur romain Trajan[15] et rédigé son évangile[19]. Jean Zumstein, « L'Évangile selon Jean », in Daniel Marguerat (dir.). He was the author of many translations of Latin poets and was part of many salons, notably that of Madeleine de Scudéry. Les disciples eux-mêmes trouvent le discours dur et difficile à comprendre, ce qui peut provoquer l'agacement de Jésus[73]. Depuis cette époque, pour la tradition chrétienne, l'auteur en est l'apôtre Jean, fils de Zébédée. Certains chercheurs, plus rares, proposent toutefois une datation plus tardive allant jusqu'au milieu du IIe siècle[19]. L'expression « le disciple que Jésus aimait » ou « le disciple bien-aimé », est utilisée à plusieurs reprises dans l’Évangile selon Jean pour désigner un disciple anonyme de Jésus de Nazareth. C'est le premier à atteindre le tombeau[v 3]. Dans la seconde moitié du IIe siècle, le quatrième évangile se répand sous le titre d'« évangile selon Jean »[9]. Dans cette série hebdomadaire, nous voulons cette année fournir des clés pour ouvrir et apprécier l’évangile de Jean. M ON intention, en préparant cette retraite, était de répondre aux âmes qui souffrent de ne pas comprendre l’Évangile. Cependant, ici, elle se trouve dépassée[n 19], « puisque la chair elle-même, réceptacle et symbole du mal, est comme spiritualisée par l'incarnation du Verbe »[83]. Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus dont il fait le « Verbe de Dieu » incarné[n 1]. Le plus ancien manuscrit connu du Nouveau Testament est un fragment de l'évangile selon Jean. Elle s’ouvre par un préambule solennel (1.1-4), qui rappelle le prologue de l’Évangile ; les idées exprimées comme les termes employés sont semblables. Raymond E. Brown propose l'hypothèse d'une reconstruction[43] couvrant la rédaction du quatrième évangile ainsi que les épîtres johanniques en quatre phases hypothétiques, au sein d'une communauté johannique traversée par différentes ruptures : Cette présentation de la composition de l'évangile - qui ne répond pas à l'identification précise de l'auteur - propose ainsi une théorie de l’« évangile primitif » et fait partie du triptyque de modèles de composition littéraire du quatrième évangile qui partagent les chercheurs[44]. Il s'agit ainsi d'une christologie de l'incarnation dans laquelle le Fils préexistant, vivant en unité avec le Père et jouant un rôle de médiateur de la création, s'incarne pour que Dieu soit présent au sein de cette création et de l’humanité[88]. Néanmoins, une majorité de ceux-ci s'accordent sur un découpage en deux temps, introduit par un prologue et terminé par un épilogue[3]. À travers l'épisode qui voit les disciples de Jésus chassés hors de la synagogue. Les références à Saint-Jean sont nombreuses dans les corpus maçonniques. Apocalypse: Livre terrible et éblouissante vision du doux saint Jean qui domine toutes les précédentes Révélations ("apokálupsis" en grec ancien), livre mystérieux, sans doute le plus beau de toute la Bible, l' Apocalypse est le point final du premier et du second testament et le lieu d'où l'on aperçoit leur étonnante unité. Jésus est aussi, peut-être essentiellement, un prophète semblable à Moïse auquel le quatrième évangile fait régulièrement allusion à travers l’évocation de la prophétie deutéronomique : « Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il dira tout ce que je lui ordonnerai »[v 20]. En ce qui concerne la datation, selon Clément d'Alexandrie, cité dans l’Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, Jean aurait écrit son évangile comme un supplément aux trois autres évangiles, ce qui explique sa place classique dans le Nouveau Testament. RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Notre dossier sur la Papauté : ici Le deuxième Évangile fut écrit par saint Marc, il s'agit là d'un fait connu. Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait » ; cf, A Historical Introduction to the New Testament, bible.org: Exegetical Commentary on John 21, bible.org: The Gospel of John: Introduction, Argument, Outline, informations complémentaires sur ce papyrus, Chaîne d'or sur l’Évangile selon saint Jean, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Évangile_selon_Jean&oldid=177887233, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Les jours d'ouverture de la révélation de Jésus (1,19–51), Second signe à Cana (guérison du fils d'un fonctionnaire) (4,43-54), Vers l'heure de gloire et de mort (11,1 - 12,36), Préparatifs à la Pâque et à la mort (12,1-36), Conclusion du Livre des Signes (12,37-50), Une première approche consiste à l'assimiler à un personnage connu des textes du Nouveau Testament, à l'instar de ce que suit la tradition chrétienne avec. Nombre d'historiens considèrent que l'évangile de Jean a été composé par couches, la datation de la première restant difficile (vers 80 apr. Le but de l’évangile. Cette question aurait perdu son caractère central selon Zumstein depuis la fin du XXe siècle car selon lui « le critère de l'apostolicité n'est plus déterminant dans l'évaluation de l'autorité théologique d'un récit néotestamentaire »[7]. 01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.. 02 Il était au commencement auprès de Dieu.. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.. 04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; Ainsi, après la conclusion du chapitre 20[v 40], un chapitre 21[n 24] et une autre fin ont été ajoutés[v 41]. Deuxièmement, une comparaison avec les évangiles synoptiques met en évidence une théologie et un langage qui ont évolué depuis la période de Jésus de Nazareth et ses proches, que sépare une tradition de plusieurs dizaines d'années avant la reprise de l'enseignement de Jésus par le rédacteur du quatrième évangile[37]. Nombre de chercheurs, s'appuyant sur les rapprochements des Pères de l’Église entre le quatrième évangile et les traditions liées à Jean fils de Zébédée, optent pour une composition dans la région d'Éphèse en province romaine d'Asie (ouest de l'actuelle Turquie)[20], comme le laisse entendre la tradition[1]. Des rapprochements avec l’Évangile se présentent à chaque ligne de l’épître : même langage inimitable dans sa limpide simplicité et sa sublime grandeur ; même marche de la pensée qui revient sur elle-même et s’… La scène de Nicodème, usant de nombreux jeux de mots et de ce fait difficile à restituer, est significative de ce procédé[v 38]. Quand Marie-Madeleine découvre le tombeau vide, elle court le dire au « disciple bien-aimé » et à Pierre. Ces similitudes ont soulevé la question des rapports entre les textes. 8h22 : Luc a interrogé les « témoins oculaires et [les] serviteurs de la Parole », ceux de la première génération qui avaient connu le Seigneur : avant tout Jean, l’apôtre, et même la mère de Jésus, ainsi que les « frères » ou cousins du Seigneur : Jacques, Simon et Jude, et avec eux toute l’Église de Jérusalem, héritière au premier chef de la pensée et de la mémoire de Jésus. Vermes conclut de sa comparaison de cet évangile avec les synoptiques[68] que le texte — qui contribue à forger un nouveau visage de Jésus — ne saurait être reçu que par un auditoire n'ayant connu ni Jésus, ni ses disciples immédiats. Cette discussion sur les aloges est le seul exemple connu d'une attribution primitive divergente de la tradition ultérieure[42]. Il existe également des points de ressemblances avec les synoptiques qui figurent essentiellement dans les récits concernant le début du ministère et la rencontre avec Jean le Baptiste, ainsi que dans ceux mettant en scène la Passion et la découverte du tombeau vide[70]. L'évangile de Jean se concentre beaucoup plus que les autres sur la relation mystique qui unit le Père et le Fils. Ainsi, pour le quatrième évangile, l'histoire de Jésus dans son intégralité doit être lue à partir de l'affirmation selon laquelle il est la Parole de Dieu faite chair[88]. L'évangile est ainsi constitué d'un prologue — qui commence par le célèbre « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. ou Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une Participants en partie de « l'incompréhension », on relève une série de doubles sens dans le discours de Jésus qui peuvent traduire l'aspect multiforme de la révélation[94]. Là où les synoptiques fourmillent d'anecdotes et de personnages, le dernier évangile affiche une certaine sobriété[3]. Voir Yves-Marie Blanchard, « Les discours dans l'évangile de Jean », in Michel Quesnel et Philippe Gruson, Une discussion technique détaillée se trouve dans l'article de, Le seul « Jean » nommé dans le Prologue et les versets 3:23 à 4:3 est. Vous êtes ici : AccueilSpiritualitéQuestions et énigmes bibliquesQui a écrit l'Evangile de Jean ? Dans cet évangile, Jésus apparaît comme conscient d'avoir préexisté aux côtés de Dieu avant son ministère terrestre ; ses discours, centrés sur lui-même, tournent autour de sa personne et de sa relation personnelle à Dieu et à ses disciples[73] là ou dans les trois autres évangiles, les paroles de Jésus, centrées sur Dieu, portent sur le Père et l'arrivée imminente du « Royaume de Dieu »[74]. Évitant ainsi une possible démonstration de supériorité du Baptiste ; cf. inscrivez-vous gratuitement Les plus anciennes attestations d'une connaissance du texte johannique, au IIe siècle, n'émanent étonnamment pas de milieux chrétiens ou paléo-chrétiens mais bien de cercles gnostiques, particulièrement de cercles valentiniens : le texte est commenté par Héracléon[n 13] aux alentours de 175 et on en trouve auparavant la trace dans l’évangile de Vérité et celui de Philippe, vers le milieu du siècle. Les évangiles selon Matthieu, Marc et Luc suivent peu ou prou le même canevas événementiel et ne se distinguent que concernant le début et la fin de la vie de Jésus de Nazareth[63]. Et nous savons que son témoignage est vrai. Il existe des parallèles stylistiques occasionnels et des ressemblances entre Jean et le gnosticisme mais la plupart des spécialistes actuels doutent que le quatrième évangile ait emprunté à ce dernier[57] ; en effet, comme le souligne Raymond E. Brown, « tous les indices d'un gnosticisme développé datent d'après la composition de Jean »[81]. 01 « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.. 02 Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis.. 03 Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. ... le Fils de Dieu, le Verbe de Dieu, par qui tout a été … Jean Zumstein, « L'Évangile selon Jean » dans. Les experts ont longtemps considéré l’évangile de Jean comme l’un des derniers textes du Nouveau Testament à avoir été rédigé. C'est ce chapitre ajouté qui témoigne d'une tentative pour identifier l'auteur de l'évangile au « disciple que Jésus aimait » ; cf. L'identification de l'auteur a longtemps cristallisé l'essentiel de la question johannique — attribuer la rédaction à l'apôtre Jean devait assurer le crédit du texte[n 4] —. Concernant ce dernier texte, selon Eusèbe de Césarée[40], Denys d'Alexandrie (évêque de 247 à 264) affirme que l'Apocalypse de Jean - mais non son évangile -, frappé de suspicion pour son incohérence et son inintelligibilité, était attribué au même Cérinthe par certains de ses aînés[41]. "The Gospel of John and Christian Theology". L'Évangile selon Saint Jean, le livre audio de Saint Jean à télécharger. Enfin, la date donnée par le dernier évangile pour la crucifixion se situe la veille de la fête de Pâque, soit le 14 nisân ce qui contredit les synoptiques qui présentent la cène comme un repas pascal et posent le jour de l'exécution de jésus le 15 nizân[19]. Commentaire de Saint Augustin sur l’Evangile de Saint Jean; Commentaire de Saint Augustin sur l’Evangile de Saint Jean. Nous ferons donc une lecture continue de Jean en tâchant de faire des liens avec l’année liturgique. New York: Doubleday & Co. Premièrement, mais sans que l'on puisse le déduire avec certitude, d'après l'évangile de Marc, Jean ne serait pas mort à Éphèse à un âge avancé mais précocement en martyr[v 11], peut-être avec son frère Jacques sous le règne d'Hérode Antipas[v 12]. Lors de la Cène, c'est le disciple bien-aimé, qui, « couché sur le sein de Jésus », lui demande qui va le trahir[v 1]. Indépendamment des débats sur cette forme poétique, son existence ou son originalité, il demeure clair que Jésus emploie un ton bien plus solennel dans le texte johannique que dans les synoptiques. Jésus en tant que « Verbe incarné », détermine la place du Christ en tant que Dieu le Fils dans la Trinité, de la manière indiquée par le concile de Chalcédoine. Le texte laisse ouvert des lectures multiples de certains propos de Jésus, n'hésitant pas à jouer sur les mots avec un sens parfois fondé sur l'hébreu, parfois sur le grec, ou qui ont des doubles significations[94]. Pour Geza Vermes, le récit, la chronologie et la structure de l’Évangile selon Jean sont sui generis[66]. Le récit johannique propose un style simple, mais donc empreint de solennité voire de majesté[73] : Jésus — le « Verbe fait chair » — doit utiliser le langage commun pour présenter son message mais s'exprime souvent de manière elliptique, figurative ou métaphorique. de leurs auditeurs. The Gospel of John and Christian Theology. Ce texte se démarque des trois autres évangiles canoniques, dits « synoptiques », par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources[2] ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l'instar des Noces de Cana ou encore de la « femme adultère ». Depuis la fin du XIXe siècle, la fiabilité de l’Évangile selon Jean comme source d'informations sur le Jésus historique est contestée. Le mercredi à 19h45 et rediffusion le dimanche à 11h00. ... Écrit par : ... Certainement pas en les supprimant - ce qui est de toute façon impossible - mais en prêtant attention à leur fonctionnement, à leur apparition et à leur disparition.