À partir de 1942 et du tournant de l'Allemagne nazie vers la Solution finale, Drancy passe du statut de camp d'internement à celui de camp de transit, et constitue la dernière étape avant la déportation vers les camps d'extermination. La forme du bâtiment, surnommé le « Fer à cheval », se prêta facilement à sa transformation en camp d'internement : des miradors furent installés aux quatre coins de la bâtisse, dès lors entourée de barbelés, tandis que le sol de la vaste cour fut tapissé de mâchefer. Le troisième chef du camp a été Alois Brunner, formé par Adolf Eichmann au Bureau central de l'émigration juive à Vienne. Quand le camp de Drancy est-il libéré ? Le 20 septembre 1941, la Croix-Rouge est autorisée à installer une permanence dans le camp et à fournir le ravitaillement collectif qui est livré par le comité de la rue Amelot. Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (alors dans le département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis), ce camp a été pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du Bourget (1942-1943) puis la gare de Bobigny (1943-1944) … Plus de 80 000 Juifs auront été détenus à Drancy, entre mai 1941 et août 1944, à 4 kilomètres de Paris. Le camp est d'abord un lieu d'internement, dans des conditions délibérément durcies, la sous-alimentation entraîne rapidement la dysenterie, une partie des gendarmes français brutalisent les internés et multiplient les sanctions arbitraires et humiliations (tontes des cheveux, amendes…)[3], etc. 17 août 1944 : Les travaux récemment menés sur la cité de la Muette à Drancy, ensemble HLM devenu camp de concentration et de transit des Juifs de France, constituent de ce point de vue un exemple intéressant du dialogue qui peut se nouer entre archéologues et historiens. Occupés par les troupes allemandes en juin 1940, les lieux servent de camp d’internement pour des prisonniers de guerre et des civils étrangers. La vie dans les camps était très dure pour ceux qui y étaient déportés. D'août 1941 à août 1944, le camp d'internement de Drancy ou camp de Drancy a été la plaque tournante de la politique de déportation antisémite en France. Drancy, un camp en France - E-Book - En mai 1944, Louis Aragon écrivait que le nom de Drancy faisait « frémir les Français les plus impassibles d'apparence ». La vie demeure difficile, dans l'ennui, alors que les visites et l'intervention des ouvres de secours sont interdites." Seuls deux sont condamnés à de la prison ferme — deux ans — et à l'Indignité nationale pour cinq ans. Les sorties du Camp de Drancy commencent officiellement le vendredi 18 et se terminent le dimanche. 1989 : création de l'association du Conservatoire historique du camp de Drancy. Par la suite, des policiers sont venus spécialement d'Allemagne. Avec une délégation de parlementaires européens, accompagnée du président de l’Assemblée nationale, Philippe Séguin, l’air bougon, elle a refait le chemin d’Auschwitz. Elle possède un ensemble d’habitations dénommé Cité de la Muette et composé d’une longue bâtisse de quatre étages en forme de U flanquée de cinq tours. Des paillasses, des couvertures, des lits superposés arrivent enfin. La veille du départ d’un convoi, les détenus déportables sont fouillés et dépouillés de tout ce qui peut avoir un prix. Lors de cette rafle, la police française collaborant avec la Feldgendarmerie allemande, arrête tous les Juifs — hommes exclusivement — français et étrangers de 18 à 50 ans[2]. Cette action est condamnée par Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur[15],[16]. Drancy was an assembly and detention camp for confining Jews who were later deported to the extermination camps during the German military administration of Occupied France during World War II.It was located in Drancy, a northeastern suburb of Paris, France.. L'édifice dans lequel le camp fut établi, était en cours de construction (seul le gros œuvre était achevé). Leo Bretholz décrit les conditions de vie dans le camp de Drancy. Ce site devint dès lors un lieu d’internement pour les Juifs. Les conditions sanitaires sont rudimentaires, la dysenterie rôde. Drancy va devenir un des principaux camps d'internement de Juifs en zone occupée en France, avec le camp de Royallieu à Compiègne (Oise), celui de Pithiviers (Loiret) et celui de Beaune-la-Rolande (Loiret). enquete Drancy-Auschwitz: des rescapées racontent leur voyage vers l'enfer Ernst Tremmel, 92 ans, un ancien gardien du camp de la mort, devrait être jugé en 2016 par un tribunal allemand. Aujourd'hui, sur le site du camp par lequel sont passés 84 % des déportés juifs de France, une cité HLM côtoie un wagon et une statue monumentale, en vis-à-vis d'un musée-mémorial de la Shoah. Le 17 août 1944, en pleine débandade de l’armée allemande, Brunner arrive à organiser le départ du dernier convoi dont 39 personnes réussiront à s’échapper avant l’entrée en Allemagne. Selon le décompte de Serge Klarsfeld et des FFDJF (Fils et filles des déportés juifs de France), 40 450 déportés sont partis de la gare du Bourget-Drancy et 22 450 de la gare de Bobigny. Les douches fonctionnent, les appels ont désormais lieu dans les chambres. Le 27 août 1941, à l'issue d'une réunion entre représentants des autorités d'occupation — Theodor Dannecker — et des autorités françaises, le camp est placé sous la responsabilité du préfet de police. Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (alors dans le département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis), ce camp est pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du Bourget (1942-1943) puis la gare de Bobigny (1943-1944) vers les camps d'extermination nazis, principalement Auschwitz. Des événements tragiques rompent la monotonie de la vie quotidienne. Le 3 juillet 1942 à 6 heures, tous les malades sont rapatriés à Drancy par la police française. Celui-ci, construit entre 1931 et 1934, comportait, en outre, cinq tours de quinze étages chacune, ainsi que plusieurs bâtiments sous forme de barres implantées en peigne, composées de trois et quatre étages. Les conditions de vie du camp vont en s’améliorant vers la fin ou du moins les conditions morales. Placé sous la responsabilité du Préfet de police, Drancy a initialement pour chef un commissaire de police. A partir de l’été 1942, les départs rythment la vie à Drancy. Le lendemain, 18 août 1944, et le surlendemain 19 août 1944, 1 467 prisonniers sont libérés. Occupé par les troupes allemandes en juin 1940, la cité de la Muette sert de camp d’internement pour des prisonniers de guerre et des civils étrangers. Les bâtiments sont inachevés, les conditions d’hygiène déplorables, la faim permanente. Le 22 juin 1942, un premier grand convoi part de Drancy. Visite couplée des Mémoriaux de la Shoah de Paris et de Drancy sur une même journée. Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC / Süddeutscher Verlag Bilderdienst, Diminuer la taille du texte Les couples sans enfants et les célibataires sont amenés à Drancy. Education Website Le 12 décembre 1941, un détachement allemand avec à sa tête Theodor Dannecker, le chef du service des affaires juives auprès de la Gestapo en France, vient chercher 50 Juifs qui sont fusillés comme otages avec d’autres otages non-juifs. Les fenêtres ferment mal et le vent s’engouffre dans les chambrées. Les colis alimentaires, autorisés depuis le 1er novembre 1941, sont éventrés pour s’assurer qu’ils ne contiennent rien de suspect. élémentaire, puis approfondie à différents stades du parcours secondaire général, Internés juifs à Drancy. Mais sa fonction changea avec les rafles du mois d’août 1941, à l’issue desquelles 4 230 Juifs y furent rassemblés. Le bâtiment en U et les tours, ainsi que certains terrains attenants, sont réquisitionnés par l'Armée allemande le 14 juin 1940, afin de servir de lieu d'internement pour des prisonniers de guerre français, puis des civils yougoslaves et grecs, suivis par des prisonniers de guerre britanniques. Membre du parti nazi et officier SS, Alois Brunner a dirigé le camp de Drancy d’où il fit partir vers les camps de la mort plus de 20 000 Juifs. 25 janv. Le principal de ces camps était celui de Drancy : c'est là en effet que furent concentrés les Juifs avant la déportation vers Auschwitz. Pour compléter le mémorial de la Shoah de la rue Geoffroy-l'Asnier dans le 4e arrondissement de Paris, il a été fait appel aux architectes suisses Diener et Diener pour concevoir un nouveau lieu d’histoire et d’éducation présentant le passé du camp d’internement[17]. Drancy. La vermine se multiplie, les internés sont dévorés par les poux et les punaises. 58 de ces convois sont partis vers Auschwitz-Birkenau, deux vers Majdanek, deux pour Sobibor et un pour Kaunas et Tallinn. Responsable de la mort de 130 000 Juifs partout en Europe, il fut l'un des criminels de guerre nazis les plus recherchés. Mémorial de la Shoah Drancy: venez visiter le memorial du camp de drancy - consultez 32 avis de voyageurs, 48 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Drancy, France sur Tripadvisor. Drancy accompagne ses habitants à tous les âges de la vie par une politique sociale et solidaire. « était un psychopathe violent […]. En période de pointe, le camp a connu le départ de deux ou trois convois par semaine. Du 20 au 24 août 1941, une grande rafle a lieu à Paris[2]. "Il y a eu des cris, des hurlements de joie" , se souvient Victoria. Le 22, s'ajoutent les 3e, 4e et 12e arrondissements et le 23, les 1er, 5e, 6e, 9e, 13e, et 17e[2]. En guise d’alimentation, ils reçoivent chaque jour 250 grammes de pain et trois soupes sans légumes, bues dans des récipients de fortune qu’ils partagent à plusieurs. Tous trois étaient des SS. Les 21 convois de déportation de Drancy partis du 18 juillet 1943 au 17 août 1944 sont partis de la gare de Bobigny (Grande Ceinture). En hiver, le chauffage est nettement insuffisant. Klaus Barbie, le célèbre "Boucher de Lyon" fut en juin 1942 envoyé de Hollande vers Dijon en zone occupée. », Le 11 avril 2009, le Wagon-Témoin et le Mémorial sont peints de svastikas. Les conditions de vie n'empêchent pas les prisonniers d'avoir une vie sexuelle. départ du dernier convoi (à destination de l’Allemagne) 25 janv. Les larmes, les crises de nerfs sont fréquentes et l’on assiste à plusieurs suicides par défenestration. De là, des autobus viennent les chercher pour les conduire à la gare de Bobigny ou du Bourget où ils sont entassés dans des wagons à bestiaux qui sont ensuite scellés. Une parole forte de l'un des derniers témoins en vie de la Shoah. »[7]. D’abord réservoir d’otages servant à la politique de représailles des autorités d’occupation, le camp devint un camp de transit pour les Juifs arrêtés en France en vue de leur déportation et de leur assassinat à Auschwitz. Un camp en France, Paris, Fayard/Ministère de la Défense, 2015, 297 p. ill. En mai 1944, Louis Aragon écrivait que le nom de Drancy faisait « frémir les Français les plus impassibles d’apparence ». Quand le camp de Drancy est-il libéré ? Le 18 août 1944, 1 467 prisonniers sont libérés après l'arrivée du représentant diplomatique suédois et de membres de la Croix rouge. Le dernier convoi à destination d’Auschwitz part le 31 juillet 1944. Choix du site : un camp français fonctionnel. Une instruction pour intelligence avec l'ennemi est ouverte contre 15 gendarmes, dont 10 sont renvoyés devant la Cour de justice de la Seine, inculpés d'atteinte à la sûreté extérieure de l'État. Il avait été décoré de la Croix de Fer pour ses succès dans la persécution et la … Neuf Juifs déportés de France sur dix passent par le camp de Drancy lors de la Shoah. Conscient de son statut de témoin, il ne cesse, pendant son internement, de réaliser des croquis, comme autant d'instantanés de la vie du camp. Serge Klarsfeld le soulignait en 2004 : « Drancy est le lieu le plus connu dans le monde entier de la mémoire de la Shoah en France : dans la crypte de Yad Vashem (Jérusalem) où sont gravés dans la pierre les lieux les plus notoires de concentration et d'extermination des Juifs, Drancy est le seul lieu de mémoire français à figurer[14]. : ce cri retentit au Camp de Drancy le 17 août 1944, lorsque le S.S. Aloïs Brünner prend la fuite. Le 20 août 1941 Ce dernier a sous ses ordres la gendarmerie et les services du ravitaillement de la préfecture de la Seine. Aujourd'hui, sur le site du camp par lequel sont passés 84 % des déportés juifs de France, une cité HLM côtoie un wagon et une statue monumentale, en vis-à-vis d'un musée-mémorial de la Shoah. Les 16 et 17 juillet 1942 a lieu la grande la rafle du Vél d’Hiv ; le camp … Couchés sur des planches ou à même le ciment, sans paillasse ni couverture, les Juifs internés sont parqués à 50 ou 60 par chambrée, après avoir été dépouillés de leurs papiers d’identité, de leurs cartes d’alimentation et de toute somme d’argent supérieure à 50 francs. 1941 à l’été 1944. Un délégué de la Croix rouge, le Dr J. de Morsier visite le camp de Drancy le 10 mai 1944. Durant les périodes les plus intenses, et notamment dans la deuxième moitié de l’année 1942, deux voire trois convois par semaine sont formés au camp de Drancy. Tous sont laissés en liberté avant le procès, et trois prennent la fuite. À partir du 19 juillet 1942, les déportations se succèdent au nombre de trois par semaine. Le 20 août 1941, suite à la grande rafle réalisée à Paris et aux arrestations massives qui se déroulent les jours suivants, 4 230 hommes au total sont transférés au camp de Drancy. Maurice Rajsfus, auteur de l'ouvrage Drancy un camp de concentration très ordinaire, y ajoute : Le camp est utilisé durant l'Epuration comme lieu d'internement, dirigé par les FTP. Le souvenir de cette date est maintenu notamment au travers de plusieurs noms de voies et places en France. Le service du courrier, les effectifs et l’économat sont pris en charge par les internés. Après l'annexion de l'Autriche en 1938, Léo tenta de fuir. Ils sont ensuite enfermés dans les chambres attribuées aux « déportables » (les trois premières cages d’escalier) jusqu’à l’aube. Esther Senot, 92 ans, rescapée des camps d'Auschwitz-Birkenau durant la Seconde guerre mondiale, a témoigné ce jeudi 10 décembre auprès des professeurs et des élèves de collèges et lycées de l’Académie de Montpellier. Drancy, un camp en France - E-Book - En mai 1944, Louis Aragon écrivait que le nom de Drancy faisait « frémir les Français les plus impassibles d'apparence ». 31 juillet 1944 : », indique Maurice Rajsfus dans son livre sur Drancy. enquete Drancy-Auschwitz: des rescapées racontent leur voyage vers l'enfer Ernst Tremmel, 92 ans, un ancien gardien du camp de la mort, devrait être jugé en 2016 par un tribunal allemand. Ils emmènent au total 65 000 personnes vers les camps d’extermination, principalement vers le camp d’Auschwitz-Birkenau. Theodor Dannecker « était un psychopathe violent […]. Conçu en 1932, elle est encore inachevée lorsque la guerre commence. Un camp en France → Des gardes, hommes et femmes, et des surveillants de différentes sortes sont subordonnés à l'équipe de commandement.Les prisonniers ont … La cité de la Muette, construite dans les années 30, fut en premier lieu réquisitionnée par les Allemands afin d’y interner notamment des prisonniers de guerre. Les internés ayant été immatriculés par les services de la Police judiciaire, le courrier est autorisé, mais réduit à une seule carte tous les quinze jours. Les logements des officiers de la caserne de Drancy sont remis à leur disposition le 15 octobre 1941. À partir de juin-juillet 1943, un commando de S.S. autrichiens, avec à sa tête Aloïs Brunner, prend en charge l’administration du camp jusqu’alors confiée à la Préfecture de police – la gendarmerie assure cependant la surveillance générale de 1941 à 1944 – et y institue une administration violente et un renforcement de la discipline tout en procédant à des aménagements matériels. Ils sont graciés et relevés de l'indignité nationale au bout d'un an. Choix du site : un camp français fonctionnel. 12 décembre 1941 : A partir de l’année 1941, le camp d’internement devient un camp d’internement et de représailles. Le camp de transit de Drancy, situé en banlieue parisienne, est le plus grand de France. Hauts de quatre étages, les bâtiments entourent une cour d'environ 200 mètres de long et 40 mètres de large. Brunner fait tout ce qu’il peut pour rafler le plus grand nombre de Juifs, jusqu’à charger des internés de convaincre des Juifs de sortir de la clandestinité et de rejoindre Drancy, faute de quoi leur famille internée à Drancy sera déportée immédiatement. Les premiers mois sont les plus difficiles. Il atteignit la Belgique. prise en charge de la direction du camp par Aloïs Brunner Cette libération se fit pendant l'absence de plusieurs semaines de Theodor Dannecker (chef de la Gestapo à Paris) : « […] profitant de l'absence de Dannecker, les médecins de la préfecture purent obtenir des autorités allemandes la libération de 750 Juifs en quelques jours[4]. Il se trouve que l'une se conduisait de façon immonde et que l'autre était relativement correcte. Moins de 2 000 des déportés de Drancy sont revenus, soit à peine 3 %. Un camp en France, Paris, Fayard/Ministère de la Défense, 2015, 297 p. ill. En mai 1944, Louis Aragon écrivait que le nom de Drancy faisait « frémir les Français les plus impassibles d’apparence ». Le camp de Drancy était gardé par des gendarmes français, installés dans les « gratte-ciels » derrière le bâtiment en U où étaient internés les prisonniers. Jusqu’en novembre, les conditions de vie y sont particulièrement difficiles. Heinz Röthke (ou Roethke parfois en graphie française) a été moins présent dans le camp, mais c'est sous sa direction, d'août 1942 à juin 1943, que près des deux tiers de l'effectif total déporté du camp, environ 40 000 Juifs, sont envoyés à Auschwitz. Cette rafle est d'abord menée, le 20 août, dans le 11e arrondissement (Rafle du 20 août 1941), puis étendue, le 21, aux 10e, 18e, 19e et 20e arrondissements[2]. Read Wikipedia in Modernized UI. Les conditions de vie sont alors améliorées en apparence et le rôle des internés renforcé dans le fonctionnement interne du camp, pour en fait faciliter les déportations. Au total, de 1942 à 1944, une soixantaine de convois français de déportés juifs sont partis de Drancy, d'où son surnom d'« antichambre de la mort ». « Malheureusement les écrits que l'on a retrouvés sont ceux des adeptes de l'ordre moral. Le chef de camp est un commissaire de police. En réalité, le camp est « sous l'autorité directe des Allemands qui prononcent les internements et les libérations, et règlent par des instructions précises son régime intérieur », indique en mai 1942 une note de l'inspecteur général de la Santé et de l'Assistance Eugène Aujaleu. Lycée Eugène Delacroix (avec la collaboration du Centre de documentation juive contemporaine), « Mémoire : la rafle méconnue du 20 août 1941 à Paris », Témoignage remis aux autorités alliées en 1946, « Swtatiskas painted on French memorial », Drancy dernière étape avant l'abîme (documentaire), Convois de la déportation des Juifs de France, Conservatoire historique du camp de Drancy, La stratigraphie complexe du camp de Drancy de Benoît Pouvreau, Centre de documentation juive contemporaine, Lois sur le statut des Juifs du régime de Vichy, Chronologie de la collaboration dans la Shoah, Collaboration policière sous le régime de Vichy, Fils et filles de déportés juifs de France, Portail de la culture juive et du judaïsme, Portail des monuments historiques français, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Camp_de_Drancy&oldid=176845043, Camp de prisonniers de la Seconde Guerre mondiale, Collaboration en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Histoire des Juifs sous le régime de Vichy, Monument historique dans la Seine-Saint-Denis, Édifice labellisé « Patrimoine du XXe siècle » dans la Seine-Saint-Denis, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Monuments historiques/Articles liés, Portail:Protection du patrimoine/Articles liés, Portail:Architecture et urbanisme/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 1976 : après un concours international, un mémorial est construit à Drancy par. Parmi eux, l'assistante sociale Annette Monod est chargé de prendre la direction du camp et d'administrer la libération des détenus qu'il faut munir de papiers d'identité provisoire et de tickets de rationnement. 4 232 personnes (sur les 5 784 personnes que prévoyaient les listes) sont arrêtées et emprisonnées à Drancy[2], dans la cité de la Muette devenue camp d'internement de Juifs. Le 22 mars 1947, la Cour de justice rend son arrêt : si tous les gendarmes sont reconnus coupables d'actes de nature à nuire à la Défense nationale, la Cour considère cependant qu'ils se sont réhabilités par « des actes de participation active, efficace et soutenue à la Résistance contre l'ennemi ». Esther Senot, 92 ans, rescapée des camps d'Auschwitz-Birkenau durant la Seconde guerre mondiale, a témoigné ce jeudi 10 décembre auprès des professeurs et des élèves de collèges et lycées de l’Académie de Montpellier. Vie quotidienne. Drancy was an assembly and detention camp for confining Jews who were later deported to the extermination camps during the German military administration of Occupied France during World War II.It was located in Drancy, a northeastern suburb of Paris, France.. À 12 km de la capitale, le mémorial de la Shoah de Drancy (Seine-Saint-Denis) permet au grand public de plonger dans l’histoire de la cité de la Muette et de découvrir le rôle central de ce camp d’internement dans la déportation des Juifs de France. Sacha Guitry[9] et Mary Marquet[10], accusés de collaboration, y sont détenus et décrivent dans leurs livres leurs conditions de vie. réalisé avec le soutien du Ministère de l'Éducation Internés juifs à Drancy. Login with Facebook Lettres de Drancy, Introduction par Denis Peschanski, textes réunis et présentés par Antoine Sabbagh, Tallandier, 2002, 287 p. (réédité 2004 Coll. 50 otages sont choisis par les internés juifs de Drancy Marie Laurencin, Betty Bouwens, après avoir été tondue, et d'autres prisonniers célèbres du monde des arts et des lettres et de la politique y furent incarcérés.