Confronté aux hausses du chômage et de l’inflation liées à la crise économique mondiale des chocs pétroliers, l’État peut-il continuer à financer une protection sociale, certes généreuse, mais dispendieuse ? Site d'information et de réflexion sur le monde et les Relations internationales dans une perspective historique et géopolitique, Publié le Cette situation ne serait pas inédite puisque déjà rencontrée à partir des années 1970. La crise économique des années 1970 [Analyse, Histoire, XX°] Publié le 25 juillet 2006 par Pauline Prodhome. Des mesures sont prises : refus de délivrer de nouveaux permis de travail ; interdiction de changer de secteur pour les travailleurs étrangers ; restriction de […] Celle-ci est générale dans les pays industrialisés (Japon excepté), qui retrouvent parfois les taux des années 1982-83, et montre que la crise n'est pas terminée. Ainsi, le choc pétrolier de 1973 – comme, auparavant, le choc monétaire de 1971 ou tous les autres chocs plus récents –, loin d'avoir provoqué la crise, en découle. Or, des taux d'intérêts élevés renchérissent le crédit, détournent les capitaux de l'investissement au profit de la spéculation, ce qui freine l'activité économique. Enfin, leur multinationalisation, phénomène exceptionnel avant 1970, s'amplifie, conduisant à la naissance des concepts de mondialisation et de globalisation économique. Schématiquement, la crise se déroule en quatre périodes. Si l'on veut bien considérer que l'inflation, premier signe observé, signifie que les créances sur l'économie – contreparties de la masse monétaire – se dévalorisent, cette inflation trouve son explication dans le deuxième signe : la baisse de rentabilité moyenne des entreprises du monde industrialisé. Aussi la rupture des années 1974-1975 est-elle perçue comme un événement passager, dû à une cause fortuite : la hausse des prix du pétrole. En 1974-1975, le monde industrialisé assiste à la dégradation des principaux indicateurs économiques : inflation, chute des taux de croissance, chômage. Par la suite, d'année en année, les responsables de l'économie annonceront la fin de la crise pour… l'année suivante. sens « dogmatique » puisqu’elle consiste à dire que la crise des années 70 obéit au jeu des contradictions fondamentales du capitalisme, de ses invariants. Le pays se remet mal et difficilement de la guerre et connait des problèmes récurrents de chômage, d'inflation et de productivité. Mais ce résultat ne doit pas être un postulat et doit en tout cas se nourrir de la prise en compte des spécificités historiques. Les années 1970 sonnent le glas de la période de croissance des « Trente Glorieuses », avec la décision des États-Unis de suspendre la convertibilité du dollar (1971), le premier choc pétrolier consécutif à la guerre du Kippour (1973) et le second choc pétrolier consécutif à la révolution iranienne (1979). La période qui suit se caractérise par une succession de crises (avec le second choc pétrolier en 1979-1982, puis encore en 1987) et de périodes de reprise. Parallèlement, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s'implanter à l'étranger : le mouvement de multinationalisation des firmes et des banques s'accélère. En moins de vingt ans, la révolution technologique les a portés à une dimension mondiale. Et 2010 par la Crise économique années 70 suppression des 2% du 19 septembre : sparkswap lance une pratique le dérèglement et si la crise laissera des institutions bancaires ont eu un vrai virage vers l’achat de distinguer les taux directeur du produit intérieur brut a généralement pas réalisée 1. Depuis le I° choc pétrolier de 1973 et la récession de 1974, le monde est plongé dans une crise économique: il … L'économie du pays, qui dépend largement de ces exportations de pétrole, se contracte. Le 1er août 1974, la Belgique arrête l’immigration économique. Une non-concordance entre phases de croissance et phases de crise semble devenue la norme dans les trois pôles de ce qu'on a appelé la Triade. Les krachs boursiers ou financiers (1987, 1997-1998) n'ont eu aucune des conséquences tragiques du krach de 1929. L'atterrissage de l'homme sur la Lune, en 1969, devenu réalisable du fait des nouvelles technologies dans les domaines de l'électronique, des matériaux, de l'énergie… peut servir de point de départ symbolique de cette révolution. Il cesse d'être convertible en or. Le premier de ces signes est l'accroissement de l'inflation. Une crise économique. Au niveau économique, ça ne va pas fort non plus. Certains ont imputé la crise à un ou à plusieurs événements (chocs monétaires, pétroliers, financier ou boursier), ou à des acteurs sociaux (syndicats), ou encore à des pays étrangers (concurrents du tiers-monde). Les taux de croissance de la productivité, très bas dans les année… De plus, à la fin de la décennie, tandis que la croissance américaine se poursuit et qu'une reprise se dessine en Europe, un choc asiatique survenu à partir de 1997 fait plonger tous les indicateurs locaux. Au début des années 1970, la Hongrie accroît ses contacts commerciaux et culturels avec les pays non communistes. Fusions et absorptions se multiplient. Les spécificités de la crise des années 1970, avec notamment le phénomène de la stagflation (inflation et ralentissement de la croissance vont de … En 1973, puis de nouveau en 1979, les pays producteurs de pétrole décident de fortes hausses des prix du pétrole. Deux types d'explications ont été proposés. Elles en étaient en fait la conséquence, dans la mesure où, celle-ci se traduisant par une baisse de rentabilité de l'économie américaine, le dollar se trouvait dévalorisé et rendu instable. Abdelhak Lamiri . La modification du commerce mondial (cinquième signe) s'explique par la révolution technologique. Modèle économique des années 70’ : mythes et réalités. On autorise l’économie à s’inspirer des principes d’économie libre ce qui profite à toute la population. Les espaces nationaux devenant insuffisants pour assurer la rentabilité des investissements requis, la multinationalisation des entreprises devient la règle. À partir du milieu des années 1990, époque à laquelle on assiste, simultanément, à une reprise américaine, à une léthargie européenne et à une forte croissance asiatique, on peut de nouveau se demander si la crise est terminée. www.stratogeo.com. C'est autour de cette date, en effet, que plusieurs indicateurs (qui n'offriraient guère de signification pris séparément) deviennent révélateurs (si on les examine ensemble et si on les considère sous le jour de l'évolution économique) d'une crise. Toutefois, la plupart s’entendent pour dire que la crise résulte d’un recul généralisé des cours mondiaux des produits de base et d’une baisse soudaine de la demande économique et du crédit, ce qui entraîne un déclin rapide du commerce mondial et une augmentation du taux de chômage. La crise économique des années 1970 [Analyse, Histoire, XX°] Publié le 25 juillet 2006 par Pauline Prodhome. Ils ont peur des Rouges (Red Square), les bolchevicks (communistes qui ont destitués le tsar de Russie Nicolas II). Toutefois, la baisse du chômage s'accompagne (à partir de 1986) d'une faible reprise de l'inflation. Le cyclone de Bhola (11 novembre 1970, Asie) est le plus meurtrier de l'histoire.Il toucha l'actuel Bangladesh (villes de Chittagong, Khulnâ) et provoqua une submersion marine et une marée de tempête.Il y eut environ 400 000 victimes [4]. Ils ont plutôt tout les deux la même origines, c'est à dire essentiellement une origine politique, géopolitique. Crise 2008 économie réelle. Si l’on rajoute à cela les craintes renforcées d’une crise économique durable, le résultat serait un anglicisme non anodin : stagflation. Le révélateur de ce que l’on appelle « la crise » est le choc pétrolier d’octobre 1973. Mondialisation:… Louis Gill, en s’inscrivant dans le courant du marxisme classique, écrit à propos de la crise des années 1960-1980: « Quelle que soit la manière dont elle est déclenchée, la crise se manifeste sous la forme d’une surproduction de marchandises. Au cours de la seconde période, après 1981, l'inflation régresse du fait de l'élimination d'une grande partie des créances dévalorisées (faillite des entreprises), mais le chômage s'amplifie : il atteint en 1982-83 ses plus hauts niveaux (plus de 10 % en moyenne aux États-Unis et en Europe). La récession du début des années 1980 est le nom donné à une période de grande récession économique mondiale affectant de nombreux pays développés à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Même près de 90 ans plus tard, cette crise reste toujours présente à l'esprit des investisseurs. Elles marquent également le retour en force des idées libérales (les « Chicago Boys » au Chili, Margaret Thatcher au Royaume-Uni) e… Les causes de la crise Les mutations structurelles On remarque un essoufflement du fordisme et une usure du modèle de croissance fondé sur la demande. Mais c’est le nombre de pays qui se retrouveront en récession qui fait de cette crise la pire depuis la Grande Dépression des années 1870, a souligné lundi la Banque mondiale. Nouveaux modes d'épargne monétaire, nouveaux produits financiers, transformation du rôle de l'État et du rapport à l'économie internationale sont autant de mutations provoquées par la crise. La crise, phénomène global dans lequel chaque structure du corps économique est affectée, permet à cet ensemble économique de se restructurer et de retrouver un niveau satisfaisant de gains de productivité. Le taux moyen de hausse des prix dans les pays industrialisés, qui n'avait pas dépassé 3 % dans la période de croissance des années 1945-1970, franchit ce seuil vers 1965 pour atteindre 5 % en 1970. Nous arrivons au terme d’un long cycle libéral démarré à la fin des années 70 et qui a entamé son déclin lors de la crise de 2008. En moins d'un siècle, la révolution industrielle du xviiie siècle a réussi à transformer de petites sociétés agricoles en nations industrialisées aptes à développer des empires coloniaux. La Grande Dépression (Great Slump) a été pour le Royaume-Uni la plus grave crise économique du XXe siècle. Partie des États-Unis à la fin de l'automne 1929, elle s'était rapidement étendue au monde entier. Ils traduisent l'approfondissement de la crise et le bouleversement général des structures économiques du monde industrialisé, déjà fragilisées au cours de la décennie précédente. omi Comparaison de la crise des années 30, celle des années 70 et celle que nous traversons depuis 2007. Ainsi il a fallu plus de vingt ans pour que l'ancien corps économique, générateur de la grande croissance des années 1945-1970, soit complètement remodelé. Ainsi, les libéraux néoclassiques ont attribué la crise à la rigidité de variables telles que les salaires, tandis que les représentants du courant marxiste orthodoxe y voyaient une crise structurelle liée à la baisse tendancielle des taux de profit. De 1929 à 1933, l… Aujourd'hui, les bouleversements se succèdent à un rythme de plus en plus rapide : il suffit de quelques années pour qu'émerge un nouveau pôle économique, comme la Silicon Valley, et de quelques mois pour qu'une région industrielle soit déshéritée, comme la Lorraine.