En 1236, il épousa Éléonore de Provence et le couple eut cinq enfants. Cette présence de la famille étendue d'Henri III en Angleterre se révéla néanmoins controversée[218]. La guerre civile avait profondément marqué le jeune roi et il adopta Édouard le Confesseur comme son saint patron en essayant de reproduire la façon dont le roi anglo-saxon avait ramené la paix en Angleterre[120],[116],[5]. Lorsque Édouard IV d'Angleterre, duc d'York, remonte sur le trône en 1471, Henri doit fuir en Bretagne, où il passera l'essentiel des quatorze années suivantes. En 1241, les barons du Poitou, dont le beau-père (second époux de sa mère) d'Henri III, Hugues de Lusignan, se soulevèrent contre Louis IX de France[212]. Les Savoyards s'efforcèrent de ne pas exacerber les frictions et ils s'intégrèrent rapidement dans la société aristocratique anglaise où ils fournirent un important soutien à Éléonore[211],[210]. Henri III était connu pour sa piété qu'il exprimait souvent en public[158],[5]. Ses critiques avancèrent qu'il n'avait jamais eu l'intention de rejoindre les croisades et voulait simplement profiter des dîmes qui leur étaient associées[277]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Hugues X de Lusignan, qui avait renoncé à l'Aunis, donné par la suite à Alphonse de Poitiers, constitua une coalition, poussé par sa femme Isabelle, veuve de Jean sans Terre. En l'absence des archevêques de Cantorbéry ou de York, il fut oint par les évêques de Worcester et d'Exeter et couronné par Pierre des Roches[18],[19],[5]. Lorsque de Monfort rentra en Angleterre, Henri III, soutenu par Éléonore, resta à Paris pour réaffirmer l'autorité royale et il commença à édicter des ordres royaux indépendamment des barons[294]. Les barons s'attendaient à ce que le roi agisse conformément à ces chartes, se soumette à ses lois et gouverne selon les conseils de la noblesse[95],[93]. Il désigna néanmoins plusieurs Lusignan haïs par les nobles anglais[282]. Le roi tomba malade et mourut dans la nuit du 18 octobre 1216 alors qu'Henri n'avait que neuf ans[15]. Une coalition de barons menés par Simon V de Montfort organisa un coup d'État et contraignit Henri III à accepter les provisions d'Oxford imposant une plus grande limitation de ses pouvoirs et la création d'un conseil de 24 membres. Henri III semblait enthousiaste à l'idée d'entreprendre cette expédition qui reflétait sa piété mais ces plans lui offriraient également une plus grande crédibilité pour exiger le retour de ses possessions en France[249],[250]. Il agrandit le complexe royal de Westminster à Londres en reconstruisant le palais et l'abbaye pour un coût d'environ 55 000 livres[141],[142],[n 6]. Ce fut donc son frère cadet Gilbert qui signa le traité final en mai[113]. Au début du XIIIe siècle, le royaume d'Angleterre faisait partie d'un « empire » couvrant l'Angleterre depuis l'Écosse et le pays de Galles et les territoires continentaux de Normandie, de Bretagne, du Maine, de l'Anjou, du Poitou et de la Gascogne[9],[5], issus de l'héritage des Plantagenêt, et pour lesquels le roi d'Angleterre était vassal du roi de France, devant lui prêter hommage et serment de fidélité. Par Vikidia, l’encyclopédie pour les jeunes, qui explique aux enfants et à ceux qui veulent une présentation simple d'un sujet. Par un concours de circonstances extraordinaire, le comte Henri d'Anjou, dit Henri Plantagenêt, ceint la couronne d'Angleterre le 19 décembre 1154. En réponse, ce dernier s'allia avec le prince Llywelyn et ses soutiens se soulevèrent en Angleterre[112]. Il est né au château de Winchester. Malgré leurs attentes, Guillaume fut incapable de récompenser les barons qui étaient restés loyaux à la Couronne[63],[n 7]. Henri III, mort assassiné en 1589, a été le dernier souverain de la dynastie des Valois.Habile législateur, il a manifesté une vive volonté d'unité nationale dans une France alors minée par les Guerres de religion. sûre de son bon droit, Catherine, qui n'était rien moins que la tante de l'empereur Charles Quint, intrigua avec l'Espagne pour forcer son mari à la traiter avec plus d'égard. Henri VII, né à Pembroke Castle au Pays de Galles en 1457 et mort à Richmond en Angleterre en 1509, est le premier souverain de la dynastie des Tudor. Il revint également sur certaines de ses politiques en réponse aux inquiétudes des barons mais il recommença rapidement à cibler ses adversaires politiques et à reprendre son impopulaire politique sicilienne[304]. Henri III adouba Alexandre III d'Écosse avant que jeune roi n'épouse sa fille Marguerite en 1251 et, malgré le refus du roi écossais de rendre hommage à Henri III, les deux souverains entretinrent des relations cordiales[239],[240]. Henri III, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine débarque à Royan où il est reçu par Hugues de Lusignan, comte de la Marche, 1242. Le prince Louis doit rentrer en France. À la suite de ce soulèvement, le pouvoir français s'étendit à tout le Poitou et menaça les intérêts de la famille de Lusignan [d'après d'autres historiens, cette victoire ne changea pas la position territoriale des rois de France, puisque le Poitou, donné en apanage à Alphonse de Poitiers en 1241, avant que n'éclate cette guerre, était déjà en possession de la Couronne de France[215],[212]. L'or ne fut plus frappé en Angleterre avant le règne d', Ces fréquentes participations à la messe étaient bien connues des contemporains d', L'historien David Carpenter considère comme dignes de foi les récits sur la pratique du toucher royal par, Une des premières propositions était l'une des filles du, Catherine est parfois décrite dans les études historiques comme sourde et muette même si les sources contemporaines ne la présentaient que comme sourde. Henri III abandonna cette pratique en laissant vacant le poste de justiciar et en cantonnant le chancelier à un rôle mineur[117]. La seconde guerre des barons éclata peu après dans les marches galloises et en octobre, l'Angleterre sombra dans une guerre civile entre Henri III soutenu par Édouard, Bigod et les barons conservateurs contre de Monford, de Clare et les radicaux[308],[309]. Henri III n'abandonna pas ses espoirs d'une croisade mais se concentra sur la possibilité d'acquérir le riche royaume de Sicile pour son fils Edmond[257]. Une des causes du problème était que, selon la loi médiévale, les tuteurs d'un mineur, comme, Avant d'épouser Jean, Isabelle avait été promise à, Les partisans d'Hubert se présentaient comme les dirigeants locaux légitimes affrontant des étrangers oppressifs tandis que ceux de des Roches avançaient qu'ils étaient en réalité les soutiens loyaux du roi et que c'était les barons anglais qui s'étaient rebellés et s'étaient alliés avec le prince Louis contre Jean puis, En plus des taxes, les revenus du souverain étaient essentiellement issus de ses, La Couronne avait évalué que chacune des 52 480 pièces d'or frappées valait autant que 20 pièces d'argent mais leur valeur réelle était bien plus faible et il n'était pas intéressant d'en posséder. « personnalité aimable, sympathique et enjouée, « l'une des plus décisives de l'histoire anglaise, « était généreux, chaleureux et débordait d'affection pour son épouse, « essentiellement un homme de paix, aimable et miséricordieux, Le couronnement rapide d'Henri était destiné à écarter son rival Louis qui avait été élu par les barons mais ne fut jamais couronné, Même en France, il était de plus en plus considéré que Louis menait une guerre illégitime contre un enfant roi ayant été désigné par la plupart des barons locaux, Il est impossible de donner une estimation précise de l'équivalent moderne de la valeur de l'argent du, La Couronne dispensait traditionnellement des offices ou offrait des prêts pour encourager la loyauté et l'obéissance de la noblesse mais dans la situation difficile qui régnait après la guerre civile, les possibilités de soutien étaient limitées. Devenu roi en 1223, Louis VIII de France s'était allié à Hughes de Lusignan et ils envahirent le Poitou puis la Gascogne[86],[87]. À la fin des années 1260, le temps commença à faire son effet sur le roi qui se concentra sur la paix dans son royaume et sur sa propre vie spirituelle tandis qu'Édouard joua un rôle plus important dans les affaires du gouvernement[338],[339]. Sur son lit de mort, ce dernier avait désigné un conseil de régence composé de treize membres chargés d'aider Henri à reprendre le contrôle du royaume ; il demanda également que son fils soit placé sous la garde de Guillaume le Maréchal, l'un des plus fameux chevaliers d'Angleterre[17]. Henri III.- Roi d'Angleterre, fils de Jean sans Terre, n'avait que 9 ans lorsqu'il succéda à son père, en 1216.La régence fut confiée au duc de Pembroke, qui sut rattacher au jeune prince les barons révoltés contre son père et éloigner son compétiteur, Louis de France (par la suite Louis VIII).A partir de 1219, Henri III gouverna seul. La différence d'âge était importante, Éléonore avait 12 ans contre 28 pour Henri III, mais l'historienne Margaret Howell note que le roi « était généreux, chaleureux et débordait d'affection pour son épouse[192] ». Sans vraiment avoir consulté sa cour, Henri III négocia en 1254 avec Innocent IV pour qu'Edmond soit le prochain souverain[261]. En 1239, Éléonore donna naissance à un fils, Édouard, nommé d'après le Confesseur[5]. Montfort défendait des réformes radicales destinées à imposer des limitations à l'autorité et aux pouvoirs des grands barons et de la Couronne ; d'autres comme Hughes Bigod ne souhaitaient que des changements modérés tandis que les plus conservateurs s'inquiétaient des restrictions qui avaient déjà été imposées au pouvoir royal[289]. De la même manière, les demandes de fonds du pape Innocent IV pour financer sa lutte avec l'empereur Frédéric II déclenchèrent des protestations[173]. La mort de Louis VIII en 1226 obligea à la mise en place d'une régence pour son fils Louis IX, âgé de 12 ans[105],[n 10]. Pour ne rien arranger, les récoltes furent mauvaises[5] et beaucoup de courtisans estimaient que le roi serait incapable de mener le pays lors de cette crise[278]. Le plus dangereux, est l'empereur germanique Otton IV de Brunswick, qui rassemble les coalisés et envahit l'Alsace pour rejoindre Paris. Son élection entraîna des réactions mitigées en Angleterre ; Richard était considéré comme un conseiller modéré et raisonnable et sa présence était appréciée par les barons mais il fut également accusé, peut-être à tort, d'avoir financé sa campagne en Allemagne avec le trésor anglais[271]. En son absence, les divisions s'accrurent entre ses partisans français et anglais tandis que le cardinal Guala déclara que la lutte d'Henri III contre les rebelles était une croisade religieuse[37],[n 4]. La croisade d'Henri III fut néanmoins annulée car les dures politiques de Simon de Monfort en Gascogne avaient provoqué une révolte en 1252 et le soulèvement était soutenu par le roi Alphonse X de Castille[251],[252],[253]. Cette tactique échoua et l'opposition à Henri III se poursuivit[35]. En l'absence d'un accord, Louis resta à Londres avec ses derniers partisans[50]. Henri III (1er octobre 1207 - 16 novembre 1272) fut roi d'Angleterre, seigneur d'Irlande et duc d'Aquitaine de 1216 à sa mort. Les premières études historiques sur le règne d'Henri III apparurent aux XVIe et XVIIe siècles et s'appuyaient essentiellement sur les chroniques médiévales tels que celles de Roger de Wendover et de Matthieu Paris[5]. Après 1900, les documents du règne d'Henri III comme les pipe rolls (en), les comptes rendus de la cour et la correspondance royale devinrent plus accessibles aux historiens[358],[5]. Né en 1245, Edmond fut nommé d'après le martyr du IXe siècle[204]. Henri III réforma le système monétaire en 1247 en modifiant le dessin des pièces pour lutter contre le rognage[149]. À la fin des années 1250, les lourds impôts nécessaires pour financer la diplomatie relativement inefficace du roi, ses manœuvres pour passer outre la Grande Charte et l'influence de ses proches poitevins étaient de plus en plus critiqués. Quelques années plus tard, des travaux furent entrepris pour lui offrir une tombe plus grandiose et en 1290, Édouard transféra le corps de son père dans sa sépulture actuelle dans l'abbaye de Westminster[349]. Une des possibles conséquences de ce style de vie fut son grand intérêt pour l'aménagement de ses résidences ; l'historienne de l'architecture John Goodall écrit qu'il fut « le mécène des arts et de l'architecture le plus enthousiaste à avoir occupé le trône d'Angleterre[139],[140] ». Le fils d'Henri III, Édouard, était initialement opposé au coup d'État mais il rallia Montfort et l'aida à faire adopter les radicales provisions de Westminster de 1259 qui introduisaient de nouvelles limitations à la noblesse et à la Couronne[290]. Les trois hommes avaient été nommés par une grande assemblée de la noblesse à Oxford et ils avaient besoin du soutien de cette dernière pour assurer leur autorité[74]. En 1152, il épouse Aliénor d'Aquitaine, ancienne reine de France, qui lui apporte en … Cela provoqua une série de défections dans le mouvement rebelle et la guerre tourna à l'avantage des loyalistes[40]. Alexandre IV fut déçu par la prévarication anglaise et il envoya en 1258 un émissaire auprès d'Henri III pour le menacer d'excommunication s'il ne remboursait pas la papauté et n'envoyait pas l'armée promise en Sicile[267],[265]. Le 28 mai 1258, le roi d'Angleterre Henri III Plantagenêt signe avec le roi de France Louis IX (Saint Louis) le traité de Paris, qui est ratifié le 4 décembre 1259 avec l'hommage de Henri III à Louis IX. Des miracles commencèrent à être rapporté à l'aura de sa tombe mais Édouard Ier n'était pas convaincu par ces récits et Henri III ne fut jamais canonisé[351],[355]. Les Juifs vivant en Angleterre subissaient traditionnellement une taxation plus élevée en échange de la protection royale contre les persécutions antisémites[127]. La situation bascula en avril 1258, lorsque Simon de Montfort, Roger et Hugues Bigot (en), John Fitzgeoffrey (en), Pierre de Montfort, Pierre de Savoie et Richard de Clare formèrent une alliance secrète pour chasser les Lusignan de la cour, une action probablement discrètement soutenue par la reine[279],[274],[5]. De son côté , le Plantagenet renonce à la Normandie, la Touraine, le Maine et l'Anjou et rendra hommage au roi de France pour la Gascogne. Le roi d'Angleterre se rendit personnellement à Paris avec les représentants de Monfort[315]. il l'éleva duc de Rich Mond et songea à en faire son héritier. Henri III voyait la Sicile comme un territoire de choix pour son fils et une excellente base pour une croisade vers l'est[260]. Le 30 avril, Hugh Bigod et ses co-conspirateurs entrèrent à Westminster au milieu d'une séance du Parlement et organisèrent un coup d'État[274],[278]. Il est allié à Raymond VII et à Henri III. Au début de l'année 1225, une grande assemblée approuva une taxe de 40 000 livres pour financer l'envoi d'une armée et cette dernière repoussa les forces françaises[90],[91],[n 6]. Sa volonté d'accroître le contrôle royal de l'Église lui valut l'opposition de son ami Thomas Becket, l'archevêque de Cantorbéry, et la dispute qui dura une grande partie des années 1160 se solda par l'assa… Des fortifications construites illégalement, appelées « châteaux adultérins », avaient émergé dans tout le pays tandis que la destruction du réseau de shérifs réduisait la capacité royale à collecter les impôts et les taxes[59]. Ayant besoin d'accroître ses revenus, il décida d'en dépenser une partie mais préféra frapper des pièces en or sur le modèle de ce qui se faisait en Italie plutôt que de vendre directement l'or et ainsi provoquer une baisse de sa valeur[153],[154],[155]. Son règne fut marqué par des périodes de guerres entre les capétiens et les Plantagenets mais aussi par des traités qui apportèrent au roi d'Angleterre une certaine renaissance de l'ancien Empire Angevin. Trois campagnes militaires furent menées dans les années 1240 et de nouveaux châteaux furent construits pour renforcer la domination anglaise dans les territoires gallois[228],[229]. Le prince français proposa au cardinal Guala de renoncer à sa revendication au trône d'Angleterre en échange de la rétrocession des terres de ses partisans, la fin des excommunications et la promesse que le gouvernement d'Henri III appliquerait la Magna Carta[49]. Ayant coûté plus de 200 000 livres, la campagne militaire avait épuisé tout le trésor prévu pour la croisade et Henri III s'était lourdement endetté auprès de son frère Richard et des Lusignan[256],[253],[5]. Peut-être sur les conseils d'Hubert, le roi décida d'éviter un affrontement avec les Français en attaquant le Poitou et non la Normandie. De Montfort rentra en Angleterre en avril 1263 et rassembla un conseil des barons à Oxford pour relancer la lutte contre les Poitevins[307]. Les barons furent temporairement réunis par leur opposition aux actions d'Henri III et ils organisèrent leur propre parlement, indépendamment du roi, avant d'établir un système parallèle de gouvernements locaux dans tout le pays[300]. Il va se faire couronner dans l'abbaye de Westminster et va recevoir l'hommage des évêques, nobles et bourgeois anglais. La position d'Henri III au pays de Galles se renforça après la mort de Llywelyn le Grand en 1240[226],[227]. La situation dégénéra en une guerre civile entre les partisans de des Roches et ceux de Richard[112]. La Sicile était contrôlée par l'empereur Frédéric II qui était le rival du pape Innocent IV[258]. Hubert, accompagné par Henri III, entra au pays de Galles pour écraser Llywelyn en 1223 et ses forces reprirent rapidement le contrôle des fortifications royales[83],[77],[5]. Laissant Éléonore à Paris pour rassembler des mercenaires, Henri III rentra en février en Angleterre où la décision française était très mal acceptée[318],[319]. En 1204 , le roi de France a réussi à s'emparer de toute la Normandie après la prise de Château Gaillard dont Richard cœur de lionle frère de Jean a ordonné la construction. La campagne loyaliste s'arrêta après la bataille de Lincoln et ne reprit qu'à la fin du mois de juin après la rançon des prisonniers[47]. La cour royale était centrée autour des hommes de confiance du roi tels que Richard de Clare, Roger et son frère Hugues, Humphrey de Bohun et le frère d'Henri III, Richard[135]. L'armée des Impériaux est battue par le roi Philippe-Auguste lors de la bataille de Bouvines et l'empereur s'enfuit. Les tensions entre le roi et les nobles provoquèrent la seconde guerre des barons en 1264 et Henri III fut battu et capturé par Simon de Montfort à la bataille de Lewes. Même si Henri III avait renforcé la perspective d'une alliance avec l'Empire contre Louis IX, les deux rois entreprirent de résoudre leurs différends pacifiquement ; pour le souverain anglais, ce traité lui permettrait de se concentrer sur la Sicile et sa croisade[272],[273]. Le roi fut contraint d'amnistier les barons rebelles et de réinstaurer les provisions d'Oxford, ce qui faisait de lui, selon l'historien Adrian Jobson, « à peine plus qu'un homme de paille[323] ». Lors de la bataille de Taillebourg, les coalisés sont défaits par Louis IX. Il rejeta initialement tous les appels à la modération mais fut persuadé en octobre 1266 par le légat apostolique Ottobono de' Fieschi d'adopter une politique moins brutale appelée le dictum de Kenilworth (en) qui autorisait le retour des terres rebelles en échange du paiement de lourdes indemnités[334]. Le trésor royal était dans une situation difficile au sortir de la guerre et quand Édouard décida de participer à la huitième croisade en 1268, il devint évident que de nouvelles taxes étaient nécessaires[335],[336]. À la suite de ce soulèvement, Henri III gouverna seul l'Angleterre sans passer par ses conseillers. La tour de Londres fut agrandie pour former une forteresse concentrique abritant de vastes logements même si Henri III l'utilisa essentiellement comme un refuge en cas de guerre ou de révolte[146]. Henri III promit de respecter la Grande Charte limitant les pouvoirs royaux et garantissant les droits des nobles que son père avait tenté d'abroger. Les années 1240 furent marquées par d'importants soulèvements après la mort de plusieurs barons et Henri III en profita pour redistribuer leurs terres[232]. Gagner la paix s'avéra plus difficile pour Guillaume que de gagner la guerre[62]. Ses troupes entrèrent dans la ville le 20 mai et capturèrent un grand nombre de chefs rebelles[43],[44],[45]. Le terme « Poitevins » fut globalement appliqué à ce groupe même si peu étaient effectivement originaires du Poitou et, dans les années 1250, une forte rivalité opposa les Savoyards relativement bien intégrés et les Poitevins récemment arrivés[222],[223]. Après la fin de la guerre civile, le gouvernement d'Henri III dut entreprendre la restauration de l'autorité royale dans de nombreuses régions du royaume[58]. Henri II est le fils de Geoffroi Plantagenêt comte d'Anjou et de Mathilde fille du roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc. Marie naît en 1553, à Paris. Il dépensa 58 000 livres pour ses châteaux et entreprit d'importants travaux à la tour de Londres, à Lincoln et à Douvres[144],[n 6]. En France, Éléonore planifia une invasion de l'Angleterre avec l'aide de Louis IX tandis qu'Édouard échappa à ses gardiens en mai et assembla une nouvelle armée[325]. Ainsi à la fin de l'année 1228, un groupe de nobles normands et angevins demandèrent à Henri III d'attaquer et de récupérer ses terres tandis que Pierre Mauclerc, veuf d'Alix de Bretagne et qui gouvernait le comté de Bretagne pendant la minorité de son fils Jean, entra ouvertement en révolte contre Louis IX en faisant allégeance au roi d'Angleterre[107],[5]. Éléonore était distinguée et intelligente, mais la politique fut la principale motivation de cette union car Henri III cherchait à former un réseau d'alliance dans le Sud et le Sud-Est de la France[187]. Le grand-père paternel d'Henri, Owen Tudor, originaire de l'île d'Anglesey au pays de Galles, est un cousin du célèbre rebelle gallois Owain Glyndŵr. Henri III et Éléonore mobilisèrent leurs propres partisans et levèrent une armée de mercenaires[301]. L'armée d'Henri III dans le Poitou était mal préparée et ne disposait pas du soutien des barons poitevins dont beaucoup s'étaient sentis abandonnés durant la régence d'Henri III. Henri III et Éléonore furent piégés dans la tour de Londres par les rebelles ; la reine tenta de s'échapper par la Tamise pour rejoindre l'armée d'Édouard à Windsor mais elle fut contrainte de faire demi-tour par les Londoniens[311]. Même si son règne de 56 ans en fait le quatrième plus long de l'histoire anglaise, Henri III n'a qu'une faible influence sur la culture populaire moderne. Hubert remporta un succès décisif en 1221 en accusant des Roches de trahison et en lui retirant la garde du roi ; l'évêque quitta l'Angleterre pour participer à la cinquième croisade[78]. Alexandre II avait occupé des portions du Nord de l'Angleterre durant la première guerre des barons mais avait été excommunié et contraint de se replier[237]. Le retour au calme fut lent et le roi dut accepter une limitation des pouvoirs de la Couronne pour conserver le soutien de la noblesse et de la population. Henri III d'Angleterre (Winchester, 1 Octobre 1207 - Londres, 16 novembre 1272) Il a été Roi d'Angleterre, Duc d'Aquitaine et gascogne de 1216 jusqu'à sa mort; de 1216 à 1258 Il était également un demandeur au Duché de Normandie et les comtés de Maine, d 'Anjou, de Touraine et Poitiers. Il disposait néanmoins du soutien de Guala qui entreprit de renforcer les liens entre l'Angleterre et la papauté et cela commença dès le couronnement quand Henri III rendit hommage à la papauté, reconnaissant le pape comme son suzerain[24],[18]. Ces historiens, dont l'archevêque Matthew Parker, étaient influencés par les inquiétudes contemporaines sur les rôles respectifs de l'Église et de l'État et ils examinèrent l'évolution du pouvoir royal, l'émergence du nationalisme anglais et ce qu'ils considéraient être l'influence malveillante de la papauté[5],[356]. Il fut inhumé dans l'abbaye de Westminster qu'il avait reconstruite à la fin de sa vie. Une seconde tentative pour reprendre ses possessions françaises se solda en 1242 par la désastreuse bataille de Taillebourg.