La saison 1965-1966 voit Nantes confirmer sa domination de belle manière. Juin - sept. 2018 : Miguel Cardoso
». Albert Heil, l'entraîneur de la réserve, a fait son stage d'entraîneur avec lui et le connaît[23]. Les autres joueurs essentiels des deux premiers titres sont Sadek Boukhalfa (ailier gauche parti en 1965 pour rejoindre Bastia), Gabriel De Michèle (arrière gauche surnommé Jaïr par Ramon Muller[32]), Bernard Blanchet (« ailier moderne, capable aussi bien de déborder que de centrer, ou de se faufiler au centre, [...] remarquable dans le jeu aérien[33] », et souvent décisif), Rafael Santos toujours disponible pour pallier les blessures ou encore Jean-Claude Suaudeau (véritable relais d'Arribas au milieu, « parfait relayeur entre la défense et l'attaque[34] »). 3 victoires en Coupe de France : 1979, 1999, 2000
Figures de la formation à la nantaise qu’ils prennent soin de défendre à la moindre occasion, Didier Deschamps, Marcel Desailly et Christian Karembeu resteront pour l’éternité les trois Canaris champions du Monde 1998. Les résultats répondent aux attentes, en championnat d'abord grâce à une cinquième place qualificative en coupe UEFA, en coupe de France ensuite puisque le FCN parvient en finale. La saison 1962-1963 commence moyennement et il faut que plusieurs cadres de l'équipe (Strappe, Gonzales, Guillot) fassent pression sur la direction et menacent de partir pour éviter le renvoi d'Arribas (alors qu'Antoine Raab, conseiller technique, réclame la fin des expériences du Basque)[28]. En 1985 le FCN perd Bossis (Matra Racing), Bibard et Poullain (PSG) et les recrutements sont de moins en moins à la hauteur. En coupe d'Europe aussi, ils se laissent surprendre. Un penalty de Sibierski à la dernière minute libère le FCNA, encore une fois de façon litigieuse puisqu'Alain Caveglia subit une faute à la limite de la surface[82],[83]. Vahid Halilhodžić trouve enfin ses marques, Loïc Amisse et Bruno Baronchelli brillent de mille feux sur les ailes, José Touré devient un atout majeur dans un rôle d'attaquant de soutien si brillant qu'il est surnommé Le Brésilien[n 4] et, au milieu, l'infatigable Oscar Muller bénéficie de l'apport de Seth Adonkor, aux moyens physiques hors du commun, qui préfigure le poste de milieu défensif récupérateur qui se généralisera dans le football des années 1990. Propriétaire d'une entreprise de bâtiment (qui a notamment construit le marché de Talensac et le stade de Malakoff, actuel actuel stade Marcel-Saupin[7],[8]), Le Guillou est une autre figure du collaborationnisme nantais. Cette politique désastreuse s'accélère cependant avec le nouveau président Max Bouyer, nommé en décembre 1986 et à l'origine d'autres recrutements tout aussi inadéquats, en particulier Mo Johnston et Frankie Vercauteren en 1987, recrutés à prix d'or avec un statut de vedettes, et qui déçoivent chacun à leur manière. » La saison n'est toutefois pas parfaite. Raymond Domenech, une histoire de contradictions avec soi-même 23/12/2020. Cet homme s'appelle José Arribas : un complet inconnu, du moins pour Clerfeuille. Un autre feuilleton déstabilise le club, celui du départ de Didier Deschamps. Qualifiés dans le groupe A et victorieux du Spartak Moscou en quarts de finale, ils se hissent en demi-finale face à la Juventus de Didier Deschamps. Le plus gros transfert de l'histoire du club (6 millions d'euros)[86], le jeune attaquant portugais d'origine congolaise Ariza Makukula, se révèle une déception complète (18 matches, 1 but). Le départ de Thierry Tusseau à Bordeaux contre la volonté du club trouble la sérénité nantaise[52],[53]. Montpellier-Nantes Stade de la Mosson 21h. La première partie de saison 2003-2004 est donc logiquement timide (27 points à mi-parcours, 9e place). Ancien Nantais lui aussi, Claude Makelele prendra la suite chez les Bleus, dans le coeur des supporters nantais. Pourtant revenu à la deuxième place en 1985, toujours derrière Bordeaux, le club ne peut plus rivaliser financièrement avec ses concurrents et Suaudeau doit se résigner à voir partir ses meilleurs joueurs année après année. Michel Der Zakarian appelle quant à lui à « revenir à la base, en l'occurrence la formation »[129]. 2005-07 : Rudi Roussillon
Sur le plan de la formation, le FC Nantes devient une référence dans les années 70, et inaugure La Jonelière en 1978. Droits voisins : Google signe un accord-cadre avec les éditeurs de presse. Renforcés par la venue de l'Argentin Enzo Trossero (sans lien familial avec Victor) venu pallier le départ de Sahnoun à Bordeaux, les Nantais bénéficient aussi d'évolutions tactiques (Henri Michel passant en défense après la retraite de Bargas), de la confirmation de certains talents (Bossis, Tusseau, Baronchelli) et de l'éclosion de nouveaux jeunes, notamment l'attaquant José Touré, fils de Bako Touré et deux latéraux, Michel Bibard et William Ayache. Contre Bastia, à l'automne, alors que Nantes est au plus mal, pour sa première titularisation (sur blessure de Casagrande et Loussouarn), il permet de conserver un score nul (0-0) en arrêtant un penalty de Lubomir Moravcik. 1997-2001 : Raynald Denoueix
Vous aimerez aussi. Nantes termine champion de France en surclassant notamment Bordeaux et le PSG, avec des statistiques impressionnantes : 58 points[n 5], meilleure attaque (77 buts marqués), meilleure défense (29 buts encaissés) et 27 réalisations pour le seul Halilhodzic, meilleur buteur de D1. Éric Carrière quitte le club alors que le championnat est déjà commencé, le 28 août. Enfin, quelques recrues de poids ont leur rôle à jouer tels Didier Couécou, attaquant expérimenté du championnat, l'Allemand Erich Maas, ailier gauche venu du Bayern Munich en 1970, ainsi que deux Argentins recrutés par Budzynski. Lors des matchs retour, ils réalisent une nouvelle série de huit victoires, notamment dus à l'éclosion de Vahirua, irrésistible joker (7 buts) qui offre au club son huitième titre à l'avant-dernière journée face à Saint-Étienne (1-0) le 12 mai. Jean Vincent est de plus en plus contesté à la tête d'une équipe surnommée « l'Inter de Nantes »[48]. Les deux premiers titres sont suivis d'une période plus difficile. Une nouvelle fois cependant, le doublé est manqué, les Canaris sont battus au Parc des Princes par l'Olympique lyonnais de Fleury Di Nallo, Serge Chiesa et Bernard Lacombe. Les ouvriers des Chantiers ou des Batignolles peuvent rêver de gloire sportive. Robert Budzynski, promu premier directeur sportif de l’Hexagone en 1969, fera venir des grands noms, comme Robert Gadocha, Vahid Halilhodzic, ou le champion du monde argentin Jorge Burruchaga. 1955-56 : Antoine Raab
Les Canaris sont piégés dès le premier tour par le Rapid de Vienne d'Antonin Panenka, 0-3 à l'extérieur, 3-1 à domicile. Un temps pressenti pour succéder à Arribas, Jean-Claude Suaudeau est finalement jugé trop jeune et trop proche des joueurs par la direction qui préfère recruter un entraîneur expérimenté. Cette saison parfaite est complétée par une victoire en Coupe de la Ligue, ainsi qu'au Challenge des Champions contre Rennes (4-2). Thierry Bonalair, Jorge Burruchaga enfin rétabli, Marcel Desailly, Jean-Jacques Eydelie, Joël Henry, Johnny Mølby et Jean-Louis Lima quittent le club : c'est le prix à payer pour que le sport retrouve enfin ses droits. La saison 1990-1991 signe l'échec du tandem Bouyer-Blazevic : les résultats empirent à l'automne et le FCN ne parvient plus à gagner à partir de la 18e journée (Nantes 2-2 Nice). Le président Bouyer fait peser toutes les responsabilités sur les épaules de l'entraîneur et le démet de ses fonctions : Nantes vit la première vraie rupture de son histoire depuis 1960. L'espoir est pourtant présent grâce au retour de Suaudeau et à l'émergence de joueurs formés par ce dernier et Raynald Denoueix : Desailly, Patrice Loko, Nicolas Ouédec ainsi que Stéphane Ziani, Christian Karembeu et Japhet N'Doram, intégrés à l'effectif au début de la saison 1991-1992. Les saisons suivantes voient Saint-Étienne revenir au premier plan, le FCN est 2e en 1974, 5e en 1975, 4e en 1976 et ne dépasse pas les 1/4 de finale en Coupe de France. 2008/09, Nantes 1-4 PSG : Stéphane le magnifique. Football Club de Nantes, fondé le 21 avril 1943. 2009 : Gernot Rohr
Marseille, qui suscite tant de questions autour de la personne de Blazevic, provoque le renvoi de ce dernier dès le lendemain[56]. 5 fois finaliste de la Coupe de France : 1966, 1970, 1973, 1983, 1993
Couleurs: jaune et vert. Mais ils ne restent pas, « donner tout [son] cœur et [son] savoir-faire pour l'avenir de ce club, « Arribas, Suaudeau, Budzynski ont fait un super boulot. Déc. buteurs Nantais . Club Le FC Nantes naît le 21 avril 1943 de la fusion de cinq clubs nantais, dont la Mellinet, présidée par Marcel Saupin. Veinante ne parvient jamais à décrocher la montée (6e en 1953 et 9e en 1954) et démissionne au printemps 1955 avant la dernière journée. Les recrues sont insuffisantes malgré les arrivées, en 1966, du Yougoslave Vladimir Kovacevic et de deux futurs cadres de l'équipe, Michel Pech et Henri Michel. René Girard, entraineur de l’époque sur le banc nantais, effectua son dernier match avant d’être remplacé par Sérgio Conceição. Toujours réputé pour son jeu surnommé le « jeu à la nantaise » par les journalistes et les supporters, le FC Nantes, qui devient FC Nantes Atlantique de 1992 à 2007, se forge, malgré quelques périodes délicates, l'un des plus beaux palmarès de France, le troisième en nombre de championnats (huit titres étalés de 1965 à 2001), auxquels il faut ajouter trois coupes de France. Dans l'immédiat, Arribas bénéficie de la présence de joueurs expérimentés, voire de grandes vedettes en fin de carrière comme René Dereuddre (1959-1961) et surtout cinq recrues majeures en 1961 : Pancho Gonzales en défense (1961-1963), Jean Guillot (1961-1965) et Pierre Grillet (1961-1962) en provenance du RC Paris et un duo d'attaquants de grande classe : André Strappe (1961-1963) et Thadée Cisowski (1961-1962). Fév. Pourtant, avec Raab, la situation empire : 10e en 1955 (tandis que la réserve de Albert Heil remporte le championnat amateur de l'Ouest, en DH), Nantes semble plonger tout droit vers la relégation en 1955-1956. « Nantes continue d’apprendre mais le problème, c’est qu’on ne retient pas toujours la leçon », affirme Suaudeau[71]. La défense est particulièrement fragile du fait de la longue indisponibilité de Daniel Eon, du départ pour Metz de Le Chenadec en 1967, de la fracture tibia-péroné de Budzynski en 1968 (qui ne lui permettra jamais de retrouver le terrain malgré deux ans de convalescence) et du départ de Claude Robin en 1969. Après un parcours difficile (notamment Marseille en quart de finale) les Nantais se présentent sur la pelouse du Parc-des-Princes pour la finale. Voir plus d'idées sur le thème Fc nantes, Nantes, Football club de nantes. Les Nantais sont rapidement éliminés de la coupe UEFA par le Benfica Lisbonne et comptent jusqu'à neuf points de retard sur Strasbourg en championnat. Mais le début de saison est calamiteux. Devenu pro en 1945, propulsé en D1 l’année de ses 20 ans, Nantes devient une terre de pionniers, en terme de jeu collectif, avec José Arribas, puis ses fils spirituels Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix. L'équipe termine à la septième place. Quand le Football Club de Nantes naît le 21 avril 1943, grâce à la bonne volonté de plusieurs dirigeants de clubs nantais, dont Marcel Saupin et Jean Le Guillou, nul ne présageait qu'une grande et belle histoire du football français allait s'écrire Il s'agit d'un ancien joueur de l'US Le Mans, réfugié basque de la guerre d'Espagne, qui entraîne les amateurs de Noyen-sur-Sarthe. Dans le même temps, le club renoue avec le recrutement de jeunes prometteurs : des défenseurs solides comme Patrice Rio ou Bernard Gardon ainsi que Raynald Denoueix, le jeune gardien prometteur Jean-Paul Bertrand-Demanes qui a déjà fait quelques apparitions dans l'équipe première dès 1969, Gilles Rampillon, un jeune attaquant de dix-sept ans qui, entre les entraînements, prépare les concours de Normale Sup au Lycée Clemenceau[38] ou encore René Donoyan, Omar Sahnoun et Claude Arribas (le fils de José). L'apprentissage est une préoccupation majeure du Basque et sous son impulsion s'ouvre peu après l'embryon d'un centre de formation, en fait un simple « foyer des jeunes » en centre-ville[37]. 2019 : Vahid Halilhodzic
Le FC Nantes vous propose de revivre en intégralité, tout au long... Histoire et Patrimoine ... Histoire et Patrimoine La coupe des sidérurgistes. Évidemment, l'Histoire est une matière importante de l'enseignement et … La saison est marquée par le scandale qui éclate dans le football français lorsque le gardien nantais Lehel Somlay prêté par Le Havre révèle une tentative de corruption de la part des dirigeants du Red Star à l'occasion de la réception de celui-ci (une victoire par 5-1). En 1999-2000, le jeu restant séduisant mais la finition étant défectueuse[81]. Quelques jours plus tard, Marseille rend visite à Nantes (0-0) et le joueur n'est pas aligné. Le public parisien est entièrement derrière le « David » et siffle les Canaris tout au long du match. Un an après son arrivée[66], le jeune Noureddine Naybet quitte le club pour un grand club européen, le Sporting Portugal. Puis, au lendemain d'une déroute à Boulogne (10-2), Arribas, en qui Clerfeuille fait réellement confiance, choisit une nouvelle évolution : l'abandon du WM pour le 4-2-4, une innovation brésilienne observée lors de la précédente coupe du monde en 1958[27]. D'abord, la présence de milieux récupérateurs comme Jean-Michel Ferri, un profil de joueur qui va se généraliser dans le football des années suivantes, et surtout le travail collectif qui ne laisse pas à un seul joueur la responsabilité de la tâche de récupération. En 1944, en raison des combats de la Libération, Nantes ne peut pas profiter de sa promotion en deuxième division après avoir terminé 2e de Division d'Honneur Ouest. Jean Vincent est devenu indésirable et avant même la fin de saison, il quitte le club pour devenir sélectionneur du Cameroun pour la Coupe du monde de football de 1982. L'arrivée d'Émile Veinante à la tête de l'équipe est le signe d'un changement de la politique du club : avec l'ancien international qui vient d'obtenir la montée pour le FC Metz, Nantes vise une promotion rapide en D1. La saison 1979-1980 est d'abord celle du retour au sommet en championnat. Le rôle d'Albert Heil n'est pas à négliger non plus car en plus de plaider en faveur de l'arrivée d'Arribas, il supervise de nombreux jeunes joueurs souvent recalés par des clubs plus prestigieux et il est à l'origine du recrutement de futures stars : Gilbert Le Chenadec en 1958, Philippe Gondet et Jean-Claude Suaudeau en 1960, Bernard Blanchet en 1962 puis Robert Budzynski en 1963. Gérard Ernault, « Bargas sans peur et sans reproche ». Le FCN est maintenu en D1 sous conditions : il doit donc se séparer de ses meilleurs éléments pour renflouer les caisses. 1951-55 : Emile Veinante
Cette saison 1963-1964 reste une réussite puisque Nantes assure largement son maintien (8e au classement) et parvient également jusqu'en demi-finale de Coupe de France. En signe de protestation, les Nantais s'accroupissent et arrêtent de jouer : Monaco l'emporte par 8-1 et le rêve de montée s'effondre, le président Saupin félicitant toutefois ses joueurs à leur retour[15]. Les joueurs de Baptiste Gentili ont pris l'avantage au tableau d'affichage dès les premières minutes. Le titre est remporté avec trois points d'avance sur Sochaux et Saint-Étienne mais la vraie surprise de la saison est européenne : les Nantais s'expriment enfin au niveau continental en Coupe des coupes. Les « Gunners » domine les Canaris 3-0 à l'aller à Highbury mais ceux-ci font bonne figure au match retour : Sibierski ouvre le score puis Gilles Grimandi, Thierry Henry et Marc Overmars donnent l'avantage aux Anglais, avant que Sibierski et le jeune Marama Vahirua n'égalisent (3-3). Lors de la saison 1993-1994, le club confirme ses performances nationales, avec une cinquième place en championnat qualificative en coupe UEFA, et une demi-finale de coupe de France. 2007 : Georges Eo
1 mai 2020 - Découvrez le tableau "fc nantes" de Guibert sur Pinterest. En coulisses, l'agitation règne toujours puisque de graves difficultés financières sont annoncées : les deux précédents exercices ont accumulé un déficit de 16 millions d'euros, dont 9 pour le seul exercice 2004-2005[100], déficit couvert par le groupe Dassault. La version du 10 juin 2011 de cet article a été reconnue comme «, La création, sous l'occupation (1943-1944), José Arribas : la montée et les premiers titres (1960-1976), L'ère Jean Vincent I : les jeunes loups (1976-1979), Jean-Claude Suaudeau, l'héritier (1982-1988), La sombre période Bouyer-Blazevic (1988-1992), Les années 2000 : quand la crise devient chronique, « pour développer, par la pratique du football, les forces physiques et morales des jeunes gens et pour créer entre tous les membres, des liens d’amitié et de solidarité », « le FCN sera constitué par les meilleurs joueurs nantais et nazairiens, renforcés naturellement par plusieurs autres éléments de classe, « ailier moderne, capable aussi bien de déborder que de centrer, ou de se faufiler au centre, [...] remarquable dans le jeu aérien, « parfait relayeur entre la défense et l'attaque, « qui favorisent le jeu rapide, court, à une touche, « Je conçois le jeu d'attaque à travers la récupération, voilà un des grands principes du club, « techniquement, [l'équipe de 1995] était très moyenne, moins forte que 83 par exemple. Il ne réclame pas grand-chose et ne parle que de football et de plaisir de jouer. L’équipe du FC Nantes championne de France en … La saison suivante est moins glorieuse. Après six journées, le club est dix-neuvième et Le Dizet est remplacé par Georges Eo, éternel entraîneur adjoint (depuis 1987) et vieille connaissance de Rudi Roussillon[n 16], candidat déclaré deux semaines plus tôt[103]. Après 43 saisons consécutives de D1, le FC Nantes finit malgré tout par connaitre la descente en ligue 2, débute sans doute la période la plus noire de l’histoire du club avec une très médiocre 15ème place de ligue 2 lors de la saison 2009/2010. Le public local, lui, vibre moins au parcours en Ligue 2 qu'aux exploits des amateurs de Carquefou qui atteignent les quarts de finale de Coupe de France en éliminant notamment Marseille avant d'être écartés par le PSG : ces deux derniers matches se jouent à la Beaujoire à guichets fermés[122],[123], tandis que pour le FCN l'affluence est la plus faible depuis plus de dix ans[124],[n 18]. De la création du club à la remontée en Ligue 1 en mai 2013. de Montréal : Loïc Amisse, Bruno Baronchelli et Éric Pécout, « l'attaque olympique » qui va marquer la saison. En Coupe de France, les Canaris conservent leur titre lors d'une finale tendue face aux amateurs de Calais soutenus par tout le stade de France. Du côté des structures d'abord, et ce dès les jours qui suivent la débâcle de la finale de coupe 1970. Février 2010 - mars 2011 : Baptiste Gentili
FC Nantes: Christian Amy: 15 décembre 1927: 2 avril 2013 (à 85 ans) G 1950-1954 109 0 - † Pierre-Yves André: 15 janvier 1976 (45 ans) - A: 2001-janv. Mars - Mai 2011 : Philippe Anziani
Emmenée par Sibierski, qui inscrit 23 toutes compétitions confondues, l'équipe connaît néanmoins quelques sommets. C’est en 1979, face à Auxerre, et grâce à un triplé d’Eric Pécout, que le FCN remporte sa première Coupe de France. Passée la 10e journée, Nantes stagne et ne dépassera plus la douzième place. Nantes plonge donc brutalement au classement. De l’époque Suaudau au plus récent passage de Halilhodzic, les Canaris ont connu plusieurs vies. Jean Le Guillou, un premier dirigeant, propriétaire de chevaux de courses, transmet ses couleurs au club : le jaune et le vert. À l'origine, deux projets concurrents s'opposent, le premier mené par le Stade nantais université club (SNUC), le second par Marcel Saupin, dirigeant du club de la Mellinet : la participation de la Saint-Pierre au second fait pencher la balance en sa faveur[3]. Les nouveaux cadres de l'équipe sont Henri Michel (capitaine depuis 1971[40]), Michel Pech, Jean-Claude Osman et Gardon, Bertrand-Demanes, Rampillon se sont imposés progressivement comme titulaires. Lens va faire connaissance avec Jérémie Pignard. Le sport français vit décidément des heures difficiles, quelques semaines plus tard en rugby, le FC Grenoble se voit privé du titre de champion de France dans une sombre affaire[62],[63]. Malgré des satisfactions comme le titre de meilleur espoir de Toulalan et les bons débuts du jeune attaquant roumain Claudiu Keserü, le club est avant-dernier du classement à une journée de la fin, et sauve sa place en L1 grâce à une victoire contre Metz (1-0) combinée aux défaites de Caen et Bastia[92]. Pour la première fois de son Histoire, le Football Club de Nantes ... Histoire et Patrimoine Le survêt anglais de 1966. Ces bouleversements permanents empêchent à l'équipe de conserver son jeu léché et Suaudeau n'y peut rien : le FCN est 12e en 1987 et 10e en 1988. Clip qui relate les temps forts de l'histoire du FC Nantes. Ils éliminent le Steaua Bucarest puis le Dynamo de Moscou. En début d'année 2002, les résultats s'améliorent spectaculairement : le dernier match de Raynald Denoueix aura été le premier d'une série de six rencontres sans défaite, soit seize points pris sur dix-huit possibles. Il révèle cependant ne pas vouloir renouer avec l'identité nantaise : « Arribas, Suaudeau, Budzynski ont fait un super boulot. Henri Michel prend sa retraite cet été là et Gilles Rampillon rejoint l'AS Cannes : les deux leaders de l'équipe, les deux relais préférés de Jean Vincent sur le terrain aussi quittent donc Nantes. En cette période de confinement, de nombreux parents sont amenés à faire suivre les cours à leurs enfants. 1949-51 : Antoine Gorius
Les performances en Coupe de France ne sont pas des plus brillantes et se résument en des éliminations assez rapides. L'équipe est presque entièrement renouvelée pour la saison 2007-2008 (dix-huit départs et onze arrivées, sans les retours de prêt[112]) en privilégiant des joueurs habitués à la L2, comme David De Freitas, Nicolas Goussé ou Harlington Shereni. Nantes déçoit également, encore, en compétitions européennes : 1/8e de finale (contre Cardiff City) en Coupe des coupes en 1971, 1/16e de finale (contre Tottenham) en Coupe UEFA en 1972, 1/16e de finale encore (contre les amateurs de Vejle BK) en Coupe des champions en 1974, 1/16e de finale toujours (contre le Banik Ostrava) en Coupe UEFA en 1975. 2 fois vice-champion de deuxième division : 1963, 2008
En coupe de la Ligue, Nantes élimine le PSG au Parc-des-Princes en 1/16e de finale (2-3), en particulier grâce à un arrêt sur penalty du spécialiste Mickaël Landreau : face à Ronaldinho, le gardien se tient nettement excentré sur la gauche, l'attaquant, perturbé, hésite avant de tirer sur Landreau. Pourtant, une nouvelle fois, Nantes manque le doublé. D'abord annoncé partant pour l'intersaison 1989, Deschamps reste finalement mais signe précipitamment au mois de novembre : Bouyer et Tapie s'entendent à l'occasion du match France-Chypre (2-0), auquel participe Deschamps, le 18 novembre[54]. Pédagogue, il expose ses options et ses choix. Angel Marcos, ancien attaquant du club[n 14], prend les commandes du FCNA et bénéficie de l'arrivée de deux recrues importantes, les défenseurs Mario Yepes et Mauro Cetto. Jean Vincent a rempli sa mission, Nantes a enfin remporté le trophée national qui lui manquait tant. Les joueurs sont désormais rares à avoir connu les deux premiers titres. Le changement d'entraîneur accompagne une fin de cycle évidente. Jean-Claude Suaudeau reprend naturellement les rênes pour terminer la saison, Nantes se classant sixième. Ils sont six responsables d’associations sportives, réunis sous la houlette de Marcel Saupin, président de la Mellinet, à discuter ferme. Deux représentants de la Fédération française de football Association en font également partie. Le joueur tchadien en particulier montre un immense talent d'attaquant qui lui vaut bientôt son surnom trouvé par Joël Henry : « le Sorcier ». 1946-49 : Antoine Raab
Nantes, avril 1943, dans l’arrière-salle du Café des Alliés, Place du Commerce, on complote. 1982-88 : Jean-Claude Suaudeau
Déc. Paul Le Guen, capitaine, refuse au nom de ses coéquipiers : le FCN s'impose tout de même, 2-1, grâce aux buts de Loko et Christophe Robert. C’est comme ça... Dans cette compétition, il n’y a pas de secret : il faut des joueurs de niveau européen. Le club est 13e en 1956-1957 et en 1957-1958. Marcel Saupin d'une part, artisan principal de la création du FCN et président du club quelques années plus tard (le stade de Malakoff, au cœur de la ville, est baptisé de son nom après sa mort). La spirale positive fait cependant long feu. José Arribas est élu meilleur entraîneur de première division[31]. Le club est scindé en deux entités, l'association FC Nantes d'une part (encadrant le centre de formation) et une société anonyme à objet sportif (SAOS) d'autre part (pour le club professionnel proprement dit)[57]. L’histoire du Football Club de Nantes, club de football français basé à Nantes, commence au mois d'avril 1943 par le regroupement de plusieurs clubs nantais dont la Saint-Pierre de Nantes, le principal club amateur de la ville. 2016 - mai 2017 : Sergio Conceição
En deuxième mi-temps, Paulo Sousa redonne l'avantage aux siens et pour l'honneur, les Nantais finissent par remporter le match 3-2 grâce à N'Doram et Renou[72] mais la Juve se qualifie et remporte la finale contre l'Ajax Amsterdam. Cependant, l'élimination face à Auxerre à domicile (0-1) comme celle face au FC Valence en coupe UEFA (1-1 à domicile, 1-3 à l'estadio de Mestalla), révèle encore un certain manque d'expérience. Les supporters manifestent leur colère, en particulier lors de la dernière rencontre, face à Auxerre (2-1), avec une grève d'un quart d'heure de la Brigade Loire[125], et des actes de violence et de dégradation[126]. À l'été 2000 Nantes perd notamment Antoine Sibierski, parti à Lens pour satisfaire ses exigences salariales[81], mais se renforce avec les arrivées notamment du latéral Nicolas Laspalles, du Sylvain Armand, de Stéphane Ziani, formé au club et prêté par Bordeaux, et enfin de l'attaquant Viorel Moldovan, recruté au Fenerbahçe SK pour le montant de transfert record du club (40 millions de francs)[84]. Les lensois, positionnés haut sur le terrain, se montrent les plus dangereux en début de rencontre. Il aura passé seize ans d'affilée dans le même club, ce qui est alors un record absolu en championnat de France de football, record battu depuis par Guy Roux à l'AJ Auxerre[n 2]. Quiz : les Canaris sont mal en point, rien de tel que se rappeler son histoire… Christian Gourcuff est le dernier coach à quitter le FC Nantes. Le FC Nantes Atlantique est finalement relégué après quarante-quatre saisons d'affilée dans l'élite du football français, record à battre[n 17].