Ιστοριών Α - Histoires - Livre1 - introduction et exposé sur les causes de la guerre. Histoire de la guerre du Péloponnèse, II, 43, 3 de Thucydide Références de Thucydide - Biographie de Thucydide Plus sur cette citation >> Citation de Thucydide (n° 16067) Il cherche ensuite à s'emparer d'Amphipolis mais est surpris et mis en déroute par une attaque de son adversaire en octobre 422. À l'inverse d'Hérodote, il limite les digressions autant que possible[8]. En 426, Agis II succède à son père Archidamos alors que Pleistoanax rentre de l'exil auquel il avait été condamné en 445, Sparte ayant donc à nouveau deux rois[91]. Les 300 prisonniers spartiates sont finalement libérés, au prix d'une alliance défensive entre Sparte et Athènes permettant l'intervention des troupes athéniennes en cas de révolte des hilotes en Messénie[121]. Pendant son ostracisme qui a duré 20 ans, il a pu récolter des témoignages des deux côtés opposés. Brasidas, laissé seul en position dangereuse, réussit à sortir son armée du piège mais cet épisode met fin à l'alliance entre lui et Perdiccas[116]. Au début du conflit, les troupes de la ligue du Péloponnèse sont évaluées aux alentours de 40 000 hoplites contre 13 000 pour la ligue de Délos, auxquels il faut ajouter 12 000 Athéniens mobilisables[51]. Elle comprend les clauses suivantes : une paix conclue pour cinquante ans ; la restitution de toutes les places prises et des prisonniers ; les cités de Thrace sont évacuées par les Péloponnésiens ; et les querelles à venir seront réglées par arbitrage et négociations[120]. L'année commence au printemps. La dernière modification de cette page a été faite le 5 novembre 2020 à 22:27. En 429, les Lacédémoniens décident d'envahir l'Acarnanie afin de chasser Athènes et ses alliés de l'ouest de la Grèce[79]. Sauf précision contraire, les dates de cette page sont sous-entendues «. Cette nouvelle alliance désagrège la ligue du Péloponnèse et accroît les tensions entre Athènes et Sparte[126], celle-ci étant ainsi exclue de façon humiliante des jeux olympiques par Élis en 420[127]. La guerre du Péloponnèse. Même après le désastre sicilien, Athènes repousse par deux fois des propositions de paix acceptables en croyant pouvoir encore l'emporter. Antiochos, contrevenant aux ordres lui enjoignant de ne pas rechercher le combat, est piégé et vaincu par Lysandre à la bataille de Notion, ce qui provoque la perte de 22 navires et la destitution d'Alcibiade, qui s'exile dans ses terres de Chersonèse de Thrace[201]. Nicias et Démosthène essaient alors de fuir par la voie terrestre avec 40 000 hommes mais ceux-ci sont rattrapés et massacrés sur les rives de l'Assinaros[160]. La paix est conclue peu après la reddition d'Athènes. De plus, la paix de Nicias n'engage pratiquement que Sparte face à Athènes et à ses alliés. Athènes profite de cette période de paix pour reconstituer d'importantes réserves financières mais sa politique extérieure est indécise en raison de l'opposition entre Nicias et Alcibiade, qui dominent désormais les affaires publiques de la cité[133]. Ils ne peuvent entreprendre le siège de la cité sans cavaliers et, en attendant que des renforts dans ce domaine arrivent, l'hiver passe sans qu'ils mènent d'autres actions[151]. Ils lancent aussi deux grandes expéditions navales en 431 et 430. Mégare, en mauvaise posture, conclut alors une alliance avec Athènes susceptible de bouleverser l'équilibre des forces[27]. Une clause importante du traité interdit désormais aux membres des deux ligues de changer d'alliance, ce qui divise officiellement le monde grec en deux camps, et une autre exige de soumettre de futures doléances à un arbitrage[28]. Il a vécu pendant la guerre du Péloponnèse et a raconté, de façon objective, les causes lointaines et immédiates de la guerre. Craignant un procès, Démosthène reste à Naupacte plutôt que de rentrer à Athènes[93]. L'affaire de Mégare : à peu près à la même période que l'affaire de Potidée, Mégare, cité aux portes de l'Attique mais membre de la ligue du Péloponnèse, se voit interdire l'accès aux marchés de l'Attique et aux ports de la ligue de Délos. Ιστοριών Β - Histoires - Livre2 - récit sur l'épidémie de peste à Athènes Ainsi une cité comme Corinthe, la plus peuplée de la péninsule après Athènes, menace de quitter la ligue si les Lacédémoniens ne s'opposent pas activement à leur rivale[20]. La paix de Nicias, conclue en avril 421, consacre le retour au statu quo ante bellum[119]. Peu après, Lamachos est tué lors d'une escarmouche, son énergie allant cruellement faire défaut aux Athéniens. Cette armée brûle les champs de céréales et dévaste les vignes et les vergers de la région d'Acharnes, évacuée par ses habitants, mais la tâche se révèle ardue et les Spartiates rentrent chez eux au bout d'un mois sans avoir obtenu la réaction espérée des Athéniens, qui restent à l'intérieur de leurs murailles[63]. Les Méliens, d'origine dorienne, refusent de se rendre, malgré les menaces de mort des Athéniens, en espérant l'intervention de Sparte. En effet, par son inaction et sa négligence, Nicias n'arrive pas à terminer la construction du mur avant l'arrivée des secours pour Syracuse[153] car Alcibiade persuade l'assemblée spartiate qu'il faut envoyer une expédition pour aider la cité et reprendre la guerre en Attique en fortifiant Décélie[154]. Les Spartiates ont le choix entre quatre offensives possibles dans des régions diverses, dont deux proposées par Pharnabaze et Tissapherne, mais les factions qui se partagent le pouvoir n'arrivent pas à s'entendre[167]. À Samos, un coup d'État oligarque échoue, et les soldats athéniens élisent Thrasybule et Thrasylle pour les commander et s'opposer aux Quatre-Cents[181]. Les Spartiates capturent ou coulent 170 trières, soit la quasi-totalité de la flotte, et mettent à mort au moins 3 000 prisonniers[210]. - Thucydide l'Athénien a raconté les différentes péripéties de la guerre des Péloponnésiens et des Athéniens ; il s'est mis à l'œuvre dès le début de la guerre, car il prévoyait qu'elle serait importante et plus mémorable que les précédentes. La situation financière d'Athènes après trois années de guerre devient néanmoins inquiétante : le trésor athénien, fort de 5 000 talents au début des hostilités, en compte désormais moins de 1 500[83]. Dans ce texte, extrait de l'Histoire de la Guerre du Péloponnèse, livre II, chapitre LXV, il s'attache à Périclès, homme d'Etat, né quant à lui en 494 (environ) et mort en 429. Alors que les Corinthiens et les Thébains veulent voir Athènes détruite et ses habitants réduits à l'esclavage, le traité de paix est relativement clément[212]. Dès son arrivée, Démosthène met au point un plan visant à reprendre le plateau des Épipoles. Les alliances de la guerre du Péloponnèse. Alcibiade, sachant que son association avec Tissapherne n'est que temporaire, prend contact avec les stratèges athéniens de Samos, et notamment Thrasybule, afin de préparer son retour en grâce en leur promettant que les Perses passeront dans leur camp si Athènes change de régime politique. Tout en faisant mine de respecter les institutions, ils font régner la terreur en assassinant leurs principaux opposants et instaurent le régime des Quatre-Cents, dont Phrynichos, Pisandre, Antiphon et Théramène sont les plus en vue, en juin 411[180]. Mytilène capitule en juillet 427, une semaine avant l'arrivée de renforts lacédémoniens qui rebroussent immédiatement chemin[88]. Des raids lancés en 414 par Athènes sur les côtes de Laconie, en violation flagrante de la paix de Nicias, persuadent Sparte de reprendre la guerre ouverte[163]. Le roi Agis II décide d'envahir l'Argolide pendant l'été 418. Ils opèrent aussi le blocus de Chios, menaçant ainsi grandement la rébellion sur cette île, mais renoncent à livrer une bataille qui aurait pu être décisive contre une flotte péloponnésienne supérieure en nombre, échouant ainsi à mettre le siège devant Milet. La guerre oppose principalement les Athéniens et leurs alliés à Corinthe et à Thèbes. Des milliers de personnes, principalement des civils, trouvent la mort dans les combats et les massacres qui s'ensuivent et se terminent par la victoire des démocrates[89]. La cité conserve donc l'Attique mais doit renoncer au reste de son empire. La première décennie de guerre est marquée par les invasions annuelles de l'Attique par les Spartiates, la peste d'Athènes qui emporte une part importante de la population de cette cité, et une série de succès, puis de revers, athéniens. Lysis et Alexias (The Last of the Wine, 1956) de Mary Renault se déroule à Athènes à la fin de la guerre et dépeint particulièrement l'homosexualité dans la Grèce antique[240]. Au printemps 413, Sparte et Athènes envoient donc toutes deux de nouvelles expéditions en Sicile. Il fournit des renseignements précieux sur les sentiments éprouvés par les agriculteurs de l'Attique réfugiés dans les murs d'Athènes ainsi que sur les effets de cette cohabitation forcée entre citadins et paysans[16]. Il renferme la préface (réflexions sur les premiers temps d… Ils lèvent par ailleurs un impôt direct exceptionnel (eisphora) pour faire face aux dépenses occasionnées[87]. Une tempête rend cependant impossible aux Athéniens le repêchage des naufragés et des corps, 2 000 marins étant tombés à la mer, ce qui est contraire à la tradition religieuse. Sparte et Athènes s'affrontent aussi par l'intermédiaire d'agents provocateurs, comme à Corcyre en 427 où les oligarques essaient de prendre le pouvoir sur les incitations d'agents spartiates. Les Spartiates, qui se méfient de lui, donnent l'ordre de le supprimer. L'excès de confiance d'Athènes la pousse ensuite à s'engager sur un nouveau front sans avoir assuré ses arrières et, de plus, pour combattre la cité démocratique de Syracuse, ce qui affaiblit son message idéologique de lutte contre les oligarchies[236]. Les renforts du Spartiate Gylippe, arrivés en août 414 juste à temps pour empêcher l'encerclement complet de Syracuse, obligent en octobre les Athéniens à reculer vers la rade, dans laquelle ils sont affectés par une épidémie de paludisme[155]. Le fait que le roi de Perse Darius II soit sur son lit de mort et que son successeur désigné, Artaxerxès II, soit hostile à son frère cadet Cyrus et donc susceptible de retirer son soutien à Sparte, a sans doute été aussi un facteur important dans l'établissement de conditions de paix moins dures permettant de hâter la reddition d'Athènes[214]. En août 406, lors de la plus grande bataille navale de la guerre, la flotte athénienne de 155 trières dirigée par huit stratèges, dont Thrasylle et Périclès le Jeune, bat celle de 120 navires de Callicratidas aux Arginuses, archipel au sud de l'île de Lesbos. Mégare regagne le giron de la ligue du Péloponnèse, et les Lacédémoniens[N 1] envahissent l'Attique mais retournent chez eux sans combattre après s'être laissés soudoyer[27]. De leur côté, Corinthe, Thèbes, Élis et Mégare, sous des prétextes divers, refusent de signer la paix. Plus récemment, le récit de la guerre en quatre volumes par Donald Kagan est considéré comme faisant autorité[17]. La cité, au statut réputé inviolable depuis la bataille de Platées en 479, est assiégée de mai 429 à août 427 par les troupes de la ligue du Péloponnèse et doit capituler après une longue et ingénieuse résistance. À côté de pertes humaines impossibles à chiffrer exactement, mais se comptant en centaines de milliers d'individus, et de pertes matérielles très lourdes elles aussi, la Grèce semble perdre aussi son « énergie intellectuelle » et subit un grave traumatisme psychologique associé au sentiment d'une grandeur perdue[225]. Peu après, Athènes et Sparte concluent une paix de Trente Ans, les Athéniens devant restituer leurs conquêtes sauf Égine et Naupacte[26]. Nicias, en mauvaise santé, demande une nouvelle fois l'aide d'Athènes en cachant la vérité sur ses erreurs stratégiques, et l'assemblée lui renouvelle sa confiance en votant l'envoi d'importants renforts[156], commandés par Démosthène, avec 73 trières et 15 000 hommes[157]. Néanmoins, Sparte doit, au risque de voir son hégémonie s'effondrer, prouver auprès de ses alliées sa capacité à les protéger de la menace que constitue l'impérialisme athénien. Ce conflit doit à Thucydide d'être considéré comme un seul et même conflit. J.-C. et se termina en 404 av. Cette dernière est fondée en 478, dans le contexte des guerres médiques, et voit vite s'imposer l'hégémonie d'Athènes : les cités alliées, plutôt que de s'investir directement dans la défense de l'alliance préfèrent s'acquitter d'un tribut, le phoros, qui entretient la puissance militaire de l'unique cité prenant en main toutes les opérations militaires de la confédération[21]. Avant leur arrivée, les Syracusains et leurs alliés frappent néanmoins un grand coup en s'emparant des trois forts athéniens de Plemmyrion et en battant leur flotte pour la première fois lors d'une attaque surprise, ce qui affecte gravement le moral athénien[158]. La bataille s'achève en effet par une grande victoire spartiate, la cité rétablissant son hégémonie dans le Péloponnèse au prix de 300 morts dans ses rangs contre plus d'un millier pour les coalisés[131]. Athènes refuse de restituer sa flotte à Sparte sous le prétexte d'une violation de la trêve mais l'impasse se prolonge à Pylos, la famine menaçant désormais aussi bien les hoplites spartiates que les Athéniens qui les assiègent[101]. C'est une défaite d'importance pour Athènes puisque c'est avec le bois de Thrace qu'elle bâtit ses trières[115]. Il est caractérisé par une transformation totale des modes de combats traditionnels de la Grèce antique, notamment par un abandon progressif de la bataille en formation de phalange vers ce que l'historien Victor Davis Hanson qualifiera de premier conflit « total » de l'Histoire[1]. Cléon est alors chargé de secourir Démosthène et tous deux lancent en août 425 une attaque surprise sur Sphactérie avec des troupes légères et des armes à distance. I. Livres I-IV / Thucydide ; traduction nouvelle par Ch. Pour contourner la loi qui interdit à un navarque d'être nommé plus d'une fois, Sparte le nomme officiellement commandant en second tout en lui confiant officieusement la direction des opérations. Malgré une victoire navale mineure au large de Symi, les Lacédémoniens évitent soigneusement tout engagement important, laissant ainsi le contrôle de la mer à leurs adversaires[176]. Retour d'Alcibiade et triomphe de Lysandre, « la nature de la guerre, les relations internationales et la psychologie des foules », « l'examen des témoignages et le recueil des indices », « chef de guerre le plus intraitable, le plus brillant et le plus complet que la Grèce eût jamais produit depuis, « considérations de richesse et de pouvoir », « lui a donné dans le malheur d'incroyables facultés de résistance », Lacédémone désigne l'ensemble des cités du sud-est du Péloponnèse placées sous l'autorité directe de la cité-état de Sparte (, Chronologie des campagnes d'Alexandre le Grand, Guerre entre Séleucos et Chandragupta Maurya, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_du_Péloponnèse&oldid=177445272, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.