Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose C’est ça l’Evangile qui a été écrit pas le Christ, ce n’est pas Amparo qui l’a inventé.
RCF, RADIO CHRÉTIENNE FRANCOPHONE, UN RÉSEAU DE 64 RADIOS LOCALES. Selon ce qu'en rapporte Eusèbe de Césarée[33] un siècle et demi plus tard, Irénée se réclame du témoignage de plusieurs presbytres[34] dont Papias de Hiérapolis et Polycarpe, évêque de Smyrne mort en 155, qu'il aurait connu enfant[15] et entendu mentionner sa relation avec le disciple Jean[35]. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une Odette Mainville, La première mention connue apparaît sur le, Une notice attribuée à Papias et reprise par divers textes plus tardifs étudiés par, Notamment Jürgen Becker et Rudolf Schnackenburg. C'est un évangile théologique et anthropologique, qui nous parle de Dieu et de l'être humain. nécessaire][n 21].. Un point théologiquement remarquable dans l'évangile de Jean est qu'il ne contient pas de référence explicite à la parousie[n 22] — à la différence de l'Apocalypse de Jean qui y est consacrée. Cette solennité dans le discours est naturelle pour le Jésus johannique, elle vient de Dieu[92]. Ce texte se démarque des trois autres évangiles canoniques, dits « synoptiques », par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources[2] ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l'instar des Noces de Cana ou encore de la « femme adultère ». 36 Il s'agit ainsi d'une christologie de l'incarnation dans laquelle le Fils préexistant, vivant en unité avec le Père et jouant un rôle de médiateur de la création, s'incarne pour que Dieu soit présent au sein de cette création et de l’humanité[88]. 8h22 :
La scène de Nicodème, usant de nombreux jeux de mots et de ce fait difficile à restituer, est significative de ce procédé[v 38]. Mais les ressemblances les plus significatives sont avec l'évangile de Marc, notamment dans une série d’événements du sixième chapitre de selon Jean[v 26] et des détails textuels similaires tels ceux qui évoquent « un parfum de nard pur, de grand prix »[v 27], « 300 deniers »[v 28] et « 200 deniers »[v 29]. 14 mars 2015 Ecrit par Laurent de La Taille. 35: Le lendemain , Jean se trouvait encore là, avec deux de ses disciples. L'identification de l'auteur a longtemps cristallisé l'essentiel de la question johannique — attribuer la rédaction à l'apôtre Jean devait assurer le crédit du texte[n 4] —. En revanche l'évangile de Jean est le seul à contenir le Pericope Adulterae ce qui a conduit certains auteurs à se demander si ce texte n'était pas un ajout tardif[79]. D'une manière générale, l’Évangile selon Jean se distingue par son charisme et son emphase spiritualisante. Ce procédé stylistique johannique « de l'incompréhension » est devenu une technique littéraire étudiée[93]. Dans cette optique, la localisation syrienne ne vaudrait que pour la rédaction du corpus initial, les ajouts — ainsi que les épîtres johanniques — étant dès lors à situer dans la région d'Éphèse[7]. Cette discussion sur les aloges est le seul exemple connu d'une attribution primitive divergente de la tradition ultérieure[42]. M ON intention, en préparant cette retraite, était de répondre aux âmes qui souffrent de ne pas comprendre l’Évangile. Ainsi, après la conclusion du chapitre 20[v 40], un chapitre 21[n 24] et une autre fin ont été ajoutés[v 41]. inscrivez-vous gratuitement
Ainsi, pour le quatrième évangile, l'histoire de Jésus dans son intégralité doit être lue à partir de l'affirmation selon laquelle il est la Parole de Dieu faite chair[88]. Concernant ce dernier texte, selon Eusèbe de Césarée[40], Denys d'Alexandrie (évêque de 247 à 264) affirme que l'Apocalypse de Jean - mais non son évangile -, frappé de suspicion pour son incohérence et son inintelligibilité, était attribué au même Cérinthe par certains de ses aînés[41]. La plupart des spécialistes du Nouveau Testament s'accordent pour situer sa publication au début du IIe siècle, d'autant que l'épisode qui semble marquer une rupture entre judaïsme et christianisme[n 12] est difficilement envisageable avant la fin du Ier siècle[19]. Certains universitaires ont même suggéré que, pour l'auteur du quatrième évangile, le Christ est déjà revenu spirituellement[89]. Ce prologue et cet épilogue encadrent le récit proprement dit, composé de deux grandes parties : respectivement la révélation du Christ devant le monde et la révélation du Christ devant ses disciples[4], que l'exégète Raymond E. Brown appelle le livre des Signes (ou miracles) et le livre de la Gloire[5],[6]. La dernière modification de cette page a été faite le 21 décembre 2020 à 18:03. Pendant longtemps une majorité des exégètes contemporains ont renoncé à attribuer cet évangile à un témoin oculaire - et particulièrement à Jean de Zébédée[12], depuis le début du XXIe siècle, mais un nombre croissant d'exégètes défendent l'hypothèse d'un lien entre le milieu de la rédaction de l'évangile et un ou plusieurs témoins oculaires des événements rapportés par le texte[8]. Cette émission est archivée. Du chapitre 1 au chapitre 20, il n'y a d'ailleurs aucune mention d'auteur. « C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites. L'incompatibilité de ce texte avec les synoptiques ainsi que la date tardive de sa rédaction semblent à Geza Vermes[16] et à d'autres exégètes comme Hans Conzelmann[67] rendre impossible l'attribution de ce texte à un témoin oculaire de la vie de Jésus de Nazareth. Les plus anciennes attestations d'une connaissance du texte johannique, au IIe siècle, n'émanent étonnamment pas de milieux chrétiens ou paléo-chrétiens mais bien de cercles gnostiques, particulièrement de cercles valentiniens : le texte est commenté par Héracléon[n 13] aux alentours de 175 et on en trouve auparavant la trace dans l’évangile de Vérité et celui de Philippe, vers le milieu du siècle. New York: Doubleday & Co. La petite taille du fragment P52 fait que, bien qu'une restitution plausible puisse être faite pour la plupart des quatorze lignes présentes, il n'est guère utilisable pour l'analyse textuelle[48]. Nombreux sont les ouvrages et les commentaires des textes évangéliques, en particulier ceux qui traitent de la théologie de l’Evangile de Saint Jean. Get this from a library! Après avoir vu les trois évangiles de Matthieu, Marc et Luc proposés par la liturgie année après année, nous terminons par l’évangile qui est lu pour les grandes fêtes : celui de Jean. C'est Jésus qui va incarner ce « Verbe divin » à la suite d'un prologue qui a pour objet de révéler la véritable identité du héros du récit qui va suivre[87]. Nom que l'on donnait à cette époque au retour du, Plusieurs ouvrages ont été entièrement consacrés à ce sujet afin d'identifier des germes possibles d'. Le texte laisse ouvert des lectures multiples de certains propos de Jésus, n'hésitant pas à jouer sur les mots avec un sens parfois fondé sur l'hébreu, parfois sur le grec, ou qui ont des doubles significations[94]. On retrouve également en écho bon nombre de passages des synoptiques dans le quatrième évangile mais le contexte et la visée y sont souvent tout autres. C'est ce chapitre ajouté qui témoigne d'une tentative pour identifier l'auteur de l'évangile au « disciple que Jésus aimait » ; cf. Ces doutes se fondent sur les différences linguistiques du grec à l'intérieur même de l'évangile, sur les ruptures et les incohérences constatées dans certains passages, sur les répétitions du discours aussi bien que l'insertion de séquences hors de leur contexte, ce qui suggère plusieurs auteurs. Deuxièmement, une comparaison avec les évangiles synoptiques met en évidence une théologie et un langage qui ont évolué depuis la période de Jésus de Nazareth et ses proches, que sépare une tradition de plusieurs dizaines d'années avant la reprise de l'enseignement de Jésus par le rédacteur du quatrième évangile[37]. C'est ainsi bien essentiellement la communication d'un contenu théologique pertinent qui préoccupe le rédacteur plutôt qu'une plausibilité narrative[67]. Depuis la fin du XIXe siècle, la fiabilité de l’Évangile selon Jean comme source d'informations sur le Jésus historique est contestée. Les références à Saint-Jean sont nombreuses dans les corpus maçonniques. Ainsi, comme pour les synoptiques, la majorité des chercheurs pensent — au contraire de ce que proposait l'approche ancienne[56] — que le texte n'a pas été rédigé par un témoin oculaire du ministère de Jésus de Nazareth[32]. C'est de la fin du IIe siècle que datent les premières traces de la tradition qui identifie le « disciple bien-aimé » avec le disciple Jean, l'un des Douze, frère de Jacques et fils de Zébédée[20] ainsi que son rattachement à Éphèse où, suivant cette tradition, il aurait vécu jusqu'à l'époque de l'empereur romain Trajan[15] et rédigé son évangile[19]. Le quatrième évangile est certainement plus tardif que les synoptiques[51] : les datations habituellement retenues par la recherche contemporaine pour la rédaction du quatrième évangile oscillent donc entre 80 et 110. Fruit d'une vraisemblable élaboration en milieux johanniques[60] mais écrit pour toute la communauté chrétienne (et pas simplement pour la communauté johannique)[61], le quatrième évangile se distingue singulièrement des évangiles synoptiques, proposant une structure, une vision et un objet propres qui ont souvent été étudiés[62]. Gnostique valentinien réputé, seconde moitié du. Néanmoins, une majorité de ceux-ci s'accordent sur un découpage en deux temps, introduit par un prologue et terminé par un épilogue[3]. Depuis cette époque, pour la tradition chrétienne, l'auteur en est l'apôtre Jean, fils de Zébédée. Création acti, Quelques autres difficultés pour lire la Bible, Noël à Nice, programmation spéciale sur RCF. Les exégètes et les ont beaucoup écrit et publié… mais aucun, semble-t-il, n’a parlé à ce point de l’Amour qui jaillit du Coeur de Jésus. Indépendamment des débats sur cette forme poétique, son existence ou son originalité, il demeure clair que Jésus emploie un ton bien plus solennel dans le texte johannique que dans les synoptiques. Dans la plupart des rites, le Franc-maçon prête serment sur le prologue de cet Evangile et les deux Saint-Jean rythment l’année maçonnique. Une autre théorie, issue de l'école anglo-saxonne[90], enracine le caractère hypostatique du Logos de Jean dans la tradition juive issue de Philon d'Alexandrie et de l'école néo-platonicienne d'Alexandrie[n 20]. Premièrement, mais sans que l'on puisse le déduire avec certitude, d'après l'évangile de Marc, Jean ne serait pas mort à Éphèse à un âge avancé mais précocement en martyr[v 11], peut-être avec son frère Jacques sous le règne d'Hérode Antipas[v 12]. La tradition chrétienne l'a attribué à l'un des disciples de Jésus, l'apôtre Jean, fils de Zébédée. Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, Commentaire de Saint Augustin sur l’Evangile de Saint Jean; Commentaire de Saint Augustin sur l’Evangile de Saint Jean. L'évangile de Jean se concentre beaucoup plus que les autres sur la relation mystique qui unit le Père et le Fils. Ainsi, le célèbre épisode des Marchands du Temple se déroule, dans les synoptiques, quelques jours avant la crucifixion qu'il semble précipiter, tandis que le texte johannique l'évoque au début de son récit pour lui donner une dimension prophétique et théologique[80]. C'est le premier à atteindre le tombeau[v 3]. Il s'ensuit souvent une incompréhension de l'interlocuteur qui permet à Jésus de préciser sa pensée et, de là, de développer sa doctrine[v 37]. 01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.. 02 Il était au commencement auprès de Dieu.. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.. 04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; Apocalypse: Livre terrible et éblouissante vision du doux saint Jean qui domine toutes les précédentes Révélations ("apokálupsis" en grec ancien), livre mystérieux, sans doute le plus beau de toute la Bible, l' Apocalypse est le point final du premier et du second testament et le lieu d'où l'on aperçoit leur étonnante unité. 8h28. Là où les synoptiques fourmillent d'anecdotes et de personnages, le dernier évangile affiche une certaine sobriété[3]. Le titre grec de logos (en grec ancien, λóγος) — « Verbe/Parole » — qui scande le prologue pour ne plus apparaître ensuite dans l'évangile, est une notion qui traverse les cultures de l’Antiquité, présente par exemple tant dans la philosophie grecque classique que dans le stoïcisme[85]. connectez-vous
... Écrit par : ... Certainement pas en les supprimant - ce qui est de toute façon impossible - mais en prêtant attention à leur fonctionnement, à leur apparition et à leur disparition. L'expression « le disciple que Jésus aimait » ou « le disciple bien-aimé », est utilisée à plusieurs reprises dans l’Évangile selon Jean pour désigner un disciple anonyme de Jésus de Nazareth. Ce qui marque avant tout les esprits, c'est bien sûr le développement du thème (johannique par excellence) de la primauté de l'amour dans la doctrine chrétienne et la vie du chrétien[réf. He was the author of many translations of Latin poets and was part of many salons, notably that of Madeleine de Scudéry. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. L'allusion claire au premier verset de la Genèse[v 36] puis les différentes allusions à la tradition sapientiale de l'Ancien Testament montrent que l'auteur a puisé dans la théologie juive telle qu'elle était présente dans le monde gréco-romain[85]. On peut ainsi relever une série de particularités propres à l'évangile johannique, mais aussi un certain nombre de similarités avec les synoptiques[65]. Les disciples eux-mêmes trouvent le discours dur et difficile à comprendre, ce qui peut provoquer l'agacement de Jésus[73]. L’évangile selon saint Jean 05/11/2017. En tout état de cause, Jean, fils de Zébédée, disparaît après la réunion de Jérusalem[v 13] et la distance temporelle qui sépare le compagnon de Jésus et le rédacteur de la fin du Ier siècle semble difficilement franchissable. Jésus est aussi, peut-être essentiellement, un prophète semblable à Moïse auquel le quatrième évangile fait régulièrement allusion à travers l’évocation de la prophétie deutéronomique : « Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il dira tout ce que je lui ordonnerai »[v 20].